Mais en dehors des pyjamas, des couches, du shampoing doux, de la crème pour les femmes, du berceau, de la chaise haute, du chauffe-lingette, des mousselines, des tétines, des bonnets et autres, il existe quelques articles pouvant grandement facilité l’application des piliers du maternage proximal. Ceux-là seront utiles dès la naissance et permettront d’instaurer un climat de chaleur, de bienveillance, de sécurité et d’amour autour de bébé afin d’établir rapidement et sûrement un lien d’attachement solide.
Le chandail de peau à peau est une pièce de vêtement qui, comme son nom l’indique, permet de bénéficier d’un contact privilégié avec l’enfant. Dès les premières minutes de vie, bébé peut être placé nu contre la poitrine de maman ou papa. Cette proximité l’apaise, le réconforte, en plus de tempérer son corps et de lui permettre de découvrir doucement ses nouveaux repères ; l’odeur, le son de la voix et la texture de la peau de son parent.
Mis dans la valise d’hôpital, le chandail de peau à peau s’utilise rapidement après la naissance, offrant la sensation au parent d’être vêtu, tout en ayant ce rapprochement unique avec bébé. À l’abri des regards, le tout petit est inséré dans le tissu du vêtement conçu parfaitement pour le maintenir en place. Papa et maman peuvent à leur tour observer de près le nouveau-né, l’apprivoiser et apprendre à le connaître.
En plus de favoriser l’allaitement grâce au peau à peau qui fait augmenter l’ocytocine, l’une des hormones responsables de la montée laiteuse, le chandail est aussi tout indiqué pour donner le sein facilement et discrètement.
Un autre article qui peut être utile dès le lieu de naissance est le tire-lait. D’une part, l’appareil peut contribuer à déclencher le travail précédant l’accouchement de façon naturelle en stimulant les seins. De cette manière, le corps de la maman relâche de l’ocytocine dans le sang ce qui peut provoquer des contractions de l’utérus.
Si la naissance a lieu par césarienne ou si bébé est séparé de maman pour une complication donnée, l’appareil est aussi utile afin d’exprimer le colostrum et favoriser le démarrage de l’allaitement. Également, le tire-lait est un outil formidable durant les premiers mois de l’enfant. Il aide d’abord à maintenir une bonne lactation en stimulant fréquemment les seins de maman, il peut soulager un engorgement et contribuer à bâtir une réserve de lait congelé pour plus tard, lors du retour au travail ou d’une séparation plus ou moins longue.
Le maternage proximal a lieu même la nuit, alors que bébé a un grand besoin d’être rassuré et de se sentir en confiance près de ses parents. Le lit de cododo facilite grandement le sommeil en permettant à tous de rester dans la même chambre, et ce, de manière parfaitement sécuritaire. Ainsi, l’enfant qui dort à côté de maman et papa a tendance à avoir une température et une fréquence cardiaque plus stable. Son sommeil est davantage paisible et profond, ce qui a pour effet d’améliorer les nuits des parents également. Enfin, le lit de cododo permet à maman d’allaiter plus rapidement bébé, parfois même avant que celui-ci ne se réveille complètement et ne fasse une crise.
Rien n’est plus facilitant pour un parent que de pouvoir porter bébé, tout en ayant une certaine liberté de mouvement. Le porte-bébé est l’un des items favoris des parents proximaux et il n’est pas rare qu’un foyer en compte plus d’un, selon l’évolution de l’enfant, les besoins et les préférences de la famille.
Les bienfaits du portage ont largement fait leurs preuves, notamment en ce qui concerne le sentiment de réconfort et la contribution au développement du lien d’attachement chez l’enfant. Serré contre papa ou maman, bébé est calme, moins agité et s’endort facilement. Sa posture ergonomique verticale lui permet de favoriser sa digestion et on voit diminuer largement les coliques, les reflux gastriques et les régurgitations en portage. Cette position permet au tout petit une vision à hauteur d’homme, ce qui stimule sa curiosité et lui permet de découvrir le monde tel que nous le voyons.
Le concept de motricité libre s’inscrit également dans l’univers de la parentalité proximale et bienveillante. L’idée est simple, car il s’agit uniquement de laisser à l’enfant la possibilité de bouger et d’explorer son environnement librement. Sans forcer quoi que ce soit, bébé effectue ses propres acquisitions de façon autonome ; rouler, ramper, marcher à quatre pattes, marcher debout, escalader, agripper, etc. Afin de respecter son rythme unique, il est de mise d’éviter de contraindre le tout petit dans une position dans laquelle il ne sait pas se placer ou s’en sortir seul.
Dès les premières semaines, il sera possible de placer bébé sur un tapis d’éveil directement au sol. Une couverture épaisse peut également faire l’affaire, tant que le principe de base est respecté. Quelques secondes sur le ventre, puis sur le dos permettront à l’enfant de développer sa musculature et d’observer les éléments qui composent son environnement immédiat. Pour agrémenter le tout et susciter sa curiosité, il est aussi possible de placer quelques jouets à proximité.
Enfin, la surveillance constante des parents est de mise. Même si bébé est laissé à ses expérimentations, papa et maman ne seront jamais loin, prêts à encourager les efforts, à donner confiance et à encadrer l’exercice.
Sources :
https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/accouchement/les-premiers-jours/peau-peau
https://www.auseinendouceur.com/peau-a-peau-allaitement/
https://vija-design.com/page.php?code=Info%20VB001
https://www.canalvie.com/famille/bebe/articles-bebe/le-portage-1.1362059
]]>L’acronyme BABI signifie bébé aux besoins intenses. C’est le pédiatre américain William Sears, reconnu et médiatisé grâce à sa mise en lumière des pratiques de parentalité proximale comme le cododo, le portage et l’allaitement prolongé, qui a énoncé le terme BABI pour la première fois dans les années 80. Visant à pallier à la connotation négative du bébé « difficile », Sears évoque plutôt des enfants aux besoins intense, réactifs ou encore plus sensibles que les autres. Loin d’être la résultante d’un bébé simplement capricieux ou de parents trop permissifs, ces enfants présentent tout simplement des fonctions biologiques irrégulières.
Un BABI dort peut, toujours en alerte. Lorsque papa et maman finissent par l’endormir, il se réveille quelques minutes après. Les pleurs fréquents et prolongés font aussi partie de ses caractéristiques ; bébé semble constamment en détresse alors que ses besoins de base sont comblés et que tout semble bien aller. Hypersensible, il réagit plus fortement et intensément à diverses situations, dans la joie (rit fort) comme dans la tristesse et la colère (pleur fort). La moindre frustration entraîne une réaction qui semble, à première vue, démesurée. Les changements sont également difficiles à appréhender pour eux, ce qui leur demande plus de temps pour s’ajuster.
Imprévisibles, ces enfants réagissent différemment devant un événement qui se reproduit. En cas de pleurs intenses, papa et maman peuvent utiliser une certaine technique et la fois d’après, cette technique ne semble plus du tout faire effet, obligeant les parents à user de créativité en cherchant sans cesse de nouvelles méthodes pour consoler.
Les bébés BABI sont exigeants et demande beaucoup d’attention. Les parents doivent réagir rapidement à leurs besoins afin d’éviter la cascade d’émotions qui entraîne davantage de stress chez l’enfant. Leurs besoins de contact physique et de proximité semblent décuplés, manifestant régulièrement la nécessité d’être pris, bercé, allaité et porter.
Les parents de BABIs sont unanimes. L’utilisation d’un porte-bébé physiologique et bien ajusté est une solution inespérée pour calmer l’enfant efficacement. Anxieux de nature, submergé par les cris et les larmes, bébé a besoin de chaleur humaine…tout de suite. Le portage permet ainsi à papa et maman de réconforter l’enfant et de répondre rapidement à sa soif de proximité.
Ainsi blotti contre son parent, bébé se sent rassuré, protégé. De son côté, le porteur peut vaquer à quelques occupations ; prendre une marche à l’extérieur, préparer un repas, lire, épousseter, etc. Ces quelques minutes de répit jette un baume et amène un peu de sérénité chez maman ou papa qui peut se sentir, avec raison, dépassé par les événements.
Le portage a ce don d’apaiser, de calmer et parfois même, d’endormir bébé. Pour lui, le corps du parent en mouvement, sentir sa respiration lente et sa chaleur, entendre son cœur battre et le son doux de sa voix, sont d’autant de signaux qui contribuent à réduire son stress, lui permettant de se laisser aller.
Enfin, d’autres techniques d’apaisement peuvent être efficace pour permettre à BABI de se relaxer. Pratiquer le peau à peau, apprendre des techniques de massage pour bébé, prendre un bain avec lui, sont des exemples éprouvés. De plus, de nombreux spécialistes ont découvert que les bébés aux besoins intenses ont davantage besoin de téter. Lui offrir régulièrement le sein ou une tétine (le cas échéant), aiderait l’enfant à diminuer son anxiété et à retrouver son calme.
Sources :
https://www.bebe-intense.com/babi-en-portage/
https://www.oummi-materne.com/portage-un-babi/
https://www.lapresse.ca/vivre/famille/201507/06/01-4883399-qui-sont-les-babi.php
https://mariefortier.com/grossesse-semaine-par-semaine/postnatal/cinq-caracteristiques-des-babi-/
http://www.doctissimo.fr/bebe/eveil-de-bebe/relations-affectives/babi
]]>Les cas de figure sont tout aussi variés qu’il existe d’enfants adoptés. Chacun d’entre eux arrive ici avec un bagage important, une culture et un pays d’origine dont les mœurs et coutumes divergent parfois beaucoup de la nôtre. L’âge peut également être un facteur déterminant de la condition de l’enfant au moment de son adoption, tout comme le milieu de vie dans lequel il évoluait avant la transition vers sa nouvelle famille.
Quoi qu’il en soit, une certitude demeure et s’applique à tous. Ces enfants, plus que quiconque, ont besoin de s’enraciner, de pouvoir faire confiance à leurs nouveaux parents et de se sentir en sécurité. Les principes de la parentalité proximale sont assurément les meilleurs moyens de répondre à ces besoins de base.
Les conditions de vie de l’enfant avant son adoption peuvent avoir fragilisé celui-ci, rendant son développement différent des tout petits du même âge. De fait, une grande majorité des nourrissons ayant séjourné dans un orphelinat souffrent de malnutrition, ce qui occasionne des retards de croissance, des problèmes de santé et de développement cognitif. Les infections sont monnaie courante dans certains pays, ce qui n’aide en rien la situation. De plus, il est possible que la mère biologique de l’enfant adopté puisse avoir eu recours à des habitudes de vie néfastes, notamment en consommant de l’alcool et des drogues nuisant au bon développement du bébé. Enfin, il parait évident que les séjours prolongés en orphelinat entraînent un manque affectif et un déficit parfois sévère au niveau de la stimulation de ces enfants.
Tantôt colériques, tantôt amorphes, les nourrissons adoptés sont potentiellement imprévisibles. Le simple fait de vouloir combler un besoin de base comme manger, boire, communiquer, dormir et créer des liens peut s’avérer compliqué. En effet, ces bébés peuvent avoir le sommeil fragile et mouvementé, des problèmes d’alimentation, des difficultés de socialisation, etc. Les parents devront s’armer de patience, de bienveillance, d’écoute et d’empathie afin de surmonter ces obstacles et pour fournir à l’enfant les outils nécessaires pour se développer de façon saine et harmonieuse.
Tout enfant a ce besoin primaire d’entretenir une relation positive avec ses parents. Ce lien d’attachement pourtant invisible, mais bien présent, permet au tout petit de se sentir aimé et en sécurité. À force de construire et de solidifier cette liaison parent-enfant, le nourrisson développe une confiance en la personne qui prend soin de lui, l’aidant par le fait même à apprendre à se faire lui-même confiance.
Le lien d’attachement à une incidence sur le développement moteur et cognitif de l’enfant, en plus d’encourager ses apprentissages. Sachant que le bébé peut à tout moment compter sur l’appui et le dévouement de ses parents pour répondre à ses besoins, il peut alors concentrer ses énergies sur la découverte de ses aptitudes. De plus, un lien bien ancré fournira à l’enfant une plus grande facilité d’adaptation à diverses situations rencontrées. Il aura ainsi un meilleur contrôle de ses émotions et sera davantage outillé pour faire face au stress. Finalement, le nourrisson sera muni d’habiletés sociales qui lui permettront de vivre des amitiés et des relations amoureuses saines dans le futur.
Dans un contexte d’adoption, il est important de se rappeler que l’enfant a déjà subi une grande blessure émotionnelle ; l’abandon de sa mère biologique. Peu importe l’âge auquel il sera relocalisé dans sa nouvelle famille, il faudra tenir compte que son lien d’attachement a été brisé et que le reconstruire n’est pas une mince affaire. Heureusement, plusieurs actions peuvent être mises en place afin de favoriser le développement de l’attachement chez le bébé adopté qui permettront à celui-ci de retrouver des repères rassurants.
Offrir à un enfant adopté un milieu bienveillant, aimant, chaleureux et sécurisant est sans aucun doute le plus beau cadeau à lui faire. Les nouveaux parents doivent ainsi impérativement être sensibles aux besoins du tout petit et y répondre rapidement au meilleur de leur capacité. Dans les premiers temps, ils peuvent également limiter les visites à leur domicile afin de créer une « bulle » protectrice autour de bébé. Ç’a aura pour effet d’initier un lieu sécuritaire pour l’enfant, en plus de lui laisser le temps d’instaurer son rythme sans faire face à de nouveaux éléments perturbateurs.
Le développement d’un lien d’attachement parent-enfant solide et durable passe aussi, et surtout, par les contacts physiques (non forcés). Maman et papa peuvent initier le peau à peau dont les effets physiologiques et psychologiques sur l’enfant sont mesurables. Prendre un bain avec bébé, lui faire des massages, le caresser et jouer à taper dans ces mains ne sont que des occasions quotidiennes d’entrer en relation avec le tout petit et de lui transmettre l’amour dont il a tant besoin. Il ne faut pas non plus négliger le pouvoir du contact visuel qui permet d’établir une forme de communication silencieuse, mais pleine de sens. L’allaitement ou l’alimentation au biberon constitue de beaux moments pour plonger mutuellement dans les yeux l’un de l’autre.
Afin de limiter les problèmes de sommeil qui peuvent survenir, le cododo peut être une option intéressante. De fait, l’enfant qui sent la présence d’adultes bienveillants en tout temps, même la nuit, sera davantage en mesure de s’apaiser par lui-même. Dormir avec l’enfant permettra également de pouvoir réagir rapidement à ses besoins.
Pratiquer le portage avec l’enfant adopté, plusieurs minutes/heures par jour, est une autre façon efficace de créer un lien affectif. Dans un porte-bébé, le nourrisson est en mesure d’édifier ses repères ; les sons, les odeurs et les mouvements deviennent de plus en plus connus et attribuables à maman ou papa. De plus, le portage permet à bébé de découvrir le monde à hauteur d’homme, bien à l’abri et blotti contre son nouveau parent. Ce dernier peut en profiter pour lui chanter une berceuse, pour lui parler doucement et pour lui décrire les choses qu’il voit autour.
Il est utile de rappeler qu’il est parfois nécessaire de moduler ses pratiques parentales selon le stade de développement de l’enfant, et non selon son âge réel, car il peut y avoir une différence notoire entre les deux. Il faut également respecter le rythme de l’enfant qui peut se montrer réticent à tout contact au début. Avec le temps, la constance et les efforts soutenus de maman et papa, bébé devrait être en mesure de reconstruire un lien d’attachement puissant avec ses parents adoptifs.
Enfin, la nouvelle famille ainsi construite ne devrait pas hésiter à bien s’entourer et à rechercher les ressources nécessaires en cas de difficultés. De nombreux professionnels de la santé se spécialisent dans la question de l’adoption et peuvent, à tout moment, fournir l’aide et le support nécessaires aux nouveaux parents.
Sources :
https://www.viedeparents.ca/adopter-a-linternational-cheminement-difficile-parents-adoptifs/
https://www.enfantsneocanadiens.ca/health-promotion/adoption-attachment
https://www.nannysecours.com/developpement-de-lenfant/le-lien-dattachement-quand-on-adopte-non/
https://www.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-therapie-familiale-2012-2-page-71.htm
https://www.adoptontario.ca/lattachement?language=fr_FR&
https://www.canalvie.com/famille/bebe/articles-bebe/stimuler-l-allaitement-quand-on-adopte-1.1066197
]]>Bien que l’équipe médicale spécialisée dans les cas de prématurité apporte la majeure partie des soins, il n’en reste pas moins que les parents peuvent jouer un rôle certain dans le rétablissement complet des bébés. De fait, le peau à peau, dès la naissance, ainsi que le portage quelques semaines plus tard, sont des gestes d’une grande simplicité ayant le pouvoir de faire une différence notoire dans le développement des enfants.
Les bienfaits du peau à peau ne sont plus à démontrer. Lorsqu’il est question de jumeaux, d’enfants prématurés ou de faible poids à la naissance, la méthode kangourou s’impose d’elle-même, comme la version thérapeutique du peau à peau. Même si les enfants sont plusieurs, le principe de base demeure ; nus (en couche), les nourrissons sont placés sur la poitrine dénudée de maman ou papa pour une période prolongée.
La cami peau à peau pour jumeaux de Vija est conçue pour faciliter le soutien de deux bébés à la fois. Le trio maman-bébés, confortablement emmitouflé, profite ainsi pleinement des avantages de l’exercice, tels que la stabilisation de la température des enfants, le déclenchement précoce de l’allaitement, le développement d’un lien d’attachement fort, etc.
Le vêtement de peau à peau est fabriqué dans un tissu doux, léger et extensible. Il est confortable pour la maman et les enfants et suffisamment souple pour que les nouveau-nés puissent gigoter et chercher facilement le sein. Les coutures latérales et centrales avec fronces extensibles empêchent les touts petits de glisser de côté et épousent leurs formes sans pression inutile. À l’intérieur de la camisole, un support supplémentaire au niveau des fesses retient bébé, évitant ainsi qu’il ne s’affaisse vers le bas du vêtement.
Même si le cadre environnant n’est pas idéal, le peau à peau permet d’échapper momentanément à la réalité, aux fils des machines, aux tubes reliés aux enfants, aux bruits, etc. Ensemble, maman et bébés ne forment qu’un, à l’abri de tout.
La méthode kangourou est également susceptible de raccourcir le séjour des nouveau-nés à l’hôpital, car elle favorise l’apport des besoins de base des bébés prématurés.
Pour faciliter les déplacements, pour se libérer les mains ou pour conserver cette proximité établie dès les premiers jours de vie, plusieurs parents optent pour le portage. Déjà après quelques semaines, lorsque le poids des bébés le permet, il est possible de passer du chandail de peau à peau à un porte-bébé physiologique.
Le portage en double (un bébé devant et un bébé derrière) est une option intéressante dans le cas des jumeaux qui sont sujets à avoir les mêmes besoins simultanément. Il faudra cependant attendre un certain temps avant de pouvoir installer les touts petits de cette manière, car celui au dos doit avoir la capacité de se repositionner seul. À titre indicatif, un enfant possède la stabilité nécessaire et le contrôle du tronc suffisant pour le portage au dos lorsque celui-ci est en mesure de passer lui-même de la position couchée à la position assise.
Enfin, les chandails de peau à peau et les différents porte-bébés ne sont que des outils facilitant et encourageant la proximité avec les nouveau-nés. Puisque les jumeaux ont grandement besoin de ce contact humain avec maman et papa, comme tous les bébés d’ailleurs, il est bon de savoir que la simple réponse à cette nécessité entraîne une foule de réactions positives chez le développement des enfants, dont les répercussions s’en font ressentir longtemps.
Sources :
http://sante.lefigaro.fr/article/prematures-la-methode-kangourou-confirme-ses-bienfaits/
https://blog.agatha.boutique/porter-au-dos-trop-tot-danger-agatha/
http://developpementenfant.ca/wp/notions-de-base/prematurite-et-developpement/
https://www.etreenceinte.com/article/jumeaux-quels-sont-leurs-besoins]]>« Ma petite Gabrielle, dans la salle de réveil à l’hôpital Le Gardeur. Durant notre séjour, papa a fait le peau à peau avec votre bandeau et c’était le meilleur item de ma valise ! » - G. Brunet
Des commentaires comme celui-ci, nous en avons reçu des dizaines depuis la semaine dernière. Des mamans qui témoignent de l’importance du peau à peau à la naissance de leur enfant et qui souhaitent soutenir les futurs parents qui mettront au monde sous peu, en enfant dans un contexte difficile et particulier.
De fait, les annonces gouvernementales se succèdent depuis le 13 mars dernier et aucun domaine n’est épargné ; les mesures mises en place pour tenter d'aplanir la courbe de propagation du COVID-19 touchent tout le monde, sans exception. Pour celles qui portent la vie en elles en ce moment, chaque nouvelle information au sujet du virus est une source potentielle d’angoisse. Dans quel contexte bébé va-t-il naître ?
Les questions sont multiples et souvent sans réponse. Les futures mamans voient leur parcours de grossesse se modifier de jour en jour, alors que les activités (yoga, cours prénataux, séance photo, etc.) sont annulées et que les suivis médicaux (médecin, sage-femme, physiothérapeute, etc.) se font désormais par téléphone ou par vidéoconférence pour la plupart. Alors que certaines font le deuil de leur accouchement de rêve, d’autres cherchent des outils pour adoucir la crise.
Très sensible à ce que vivent les femmes enceintes actuellement, Vija a désiré aussi faire sa part pour aider, réconforter et pour soutenir. Dans un élan d’amour et de solidarité, la marque a lancé le 3 avril 2020 un appel à tous les parents qui depuis 2008, ont bénéficié de l’apport de Vija, ainsi que tous ceux qui connaissent les bénéfices de la pratique du peau à peau, les invitant à partager leur histoire et photo inspirante de peau à peau avec bébé. La mise sur pied de cette communauté d’accueil vise principalement à transmettre un message aux futurs parents ; ça va bien aller, vous n’êtes pas seuls.
Parmi les commentaires recueillis, Vija s’engage à remettre gratuitement un minimum de 150 bandeaux de peau à peau qui seront remis à des milieux hospitaliers afin de les offrir aux futurs parents, au nom des parents et des enfants ayant participé au mouvement. Un geste significatif, d’une famille à une autre, afin que les nouveau-nés puissent à leur tour profiter des bienfaits du peau à peau dès les premières heures de vie.
EMBARQUEZ AVEC NOUS dans cette vague en racontant votre histoire sous la publication Facebook prévue à cet effet. En plus de soutenir et d’encourager les futurs parents, un bandeau Vija sera peut-être remis en votre nom à un nouveau bébé dans les prochaines semaines. Vous pouvez également aider en partageant la publication aux femmes enceintes de votre entourage ou à d’autres adeptes du peau à peau.
Enfin, les produits Vija ont été développés en partenariat avec des professionnels de la santé périnatale et sont présents dans les hôpitaux canadiens depuis plusieurs années. Les chandails et camisoles de peau à peau permettent d’assurer la meilleure sécurité pour bébé, puisqu’ainsi collé et à l’abri de tout, l’enfant est moins exposé aux risques liés aux infections. Quoi qu’il advienne, Vija sera là pour être complice de vos premiers moments avec votre nouveau-né, vous permettant d’apprécier pleinement les bienfaits du peau à peau.
]]>Afin de favoriser le peau à peau, il existe des vêtements conçus spécialement de manière à pouvoir placer l’enfant nu (en couche) contre sa poitrine. Ludiques, agréables et sécuritaires, ces chandails permettent une certaine mobilité et encouragent ainsi le peau à peau de longue durée.
La vocation première de ce type de chandail est de favoriser un contact peau à peau avec bébé. Discrètement placer dans la poche ventrale, la peau du nourrisson est en contact direct avec celle de maman ou papa. Ainsi, le tout petit bénéficie de la chaleur naturelle du parent, en plus d’une foule d’autres bienfaits.
Simple d’utilisation, le chandail de peau à peau est dépourvu d’attache, de nouage et de velcro. Le design du vêtement et la qualité du tissu suffisent pour assurer un maintien sécuritaire et confortable qui respecte la position physiologique de l’enfant. Bébé peut donc demeurer dans le chandail aussi longtemps qu’ils y sont confortables, lui et le parent porteur. À la maison ou en visite, le chandail permet de poursuivre le peau à peau tout en se sentant habillé.
Le chandail de peau à peau n’est pas un porte-bébé. Il ne peut donc pas être placé par-dessus d’autres vêtements. Cet outil est pensé pour assurer la sécurité d’un bébé de maximum 15 lb (7kg) lorsque le porteur est en position assise ou semi-couchée. Il est également possible de se déplacer avec prudence dans la maison, question de ne pas réveiller bébé lorsqu’on a envie d’un sandwich ou d’aller à la salle de bain. Ces courts déplacements sont tout à fait permis en demeurant vigilants.
Les longues marches à l’extérieure de la maison sont à proscrire avec bébé dans le chandail. De toute façon, la durée d’utilisation de ce vêtement correspond généralement à la période de repos que la nouvelle maman devrait respecter pour se rétablir pleinement de l’accouchement. Ce n’est donc pas le moment de faire les 400 coups avec bébé dans le chandail !
Le chandail de peau à peau possède cette vocation double de faciliter l’allaitement. Insérer dans le vêtement, bébé peut être placé aisément et discrètement au sein, à l’abri des regards. Maman doit toutefois demeure vigilante en tout temps et s’assurer que les voies respiratoires du nourrisson sont dégagées.
Véritable tout-en-un le chandail de peau à peau se transforme en haut d’allaitement une fois l’enfant rendu trop grand pour être placé à l’intérieur. La conception unique du vêtement, sans trou ni fente, permet à la mère de nourrir bébé à tout moment.
Enfin, la technologie des chandails de peau à peau est assez répandue. Toutefois, il vaut mieux être vigilant lors de l’achat, car de nombreux modèles sur le marché prétendent avoir la même vocation alors qu’ils ne favorisent ni le peau à peau, ni la position physiologique importante de bébé. De fait, un chandail « ordinaire » auquel on a ajouté une simple poche sur le devant pour insérer l’enfant n’est PAS un chandail de peau à peau.
L’éventail de couleurs et les différents modèles de chandail de peau à peau sont susceptibles de plaire à bon nombre de mamans. Même papa peut maintenant se réjouir d’avoir son propre modèle décliné en plusieurs tons, spécialement conçu pour lui. À l’instar des porte-bébés qui ne sont pas forcément adaptés aux nouveau-nés, le chandail de peau à peau est réellement l’outil à privilégier pour les premières semaines de vie de bébé.]]>Inspirée par cette image, la méthode kangourou a vu le jour à Bogota en Colombie autour de 1978. Mise sur pied pour pallier d’abord à un problème de surpopulation à l’unité néonatale et en réponse aux ressources manquantes dans les hôpitaux, la méthode kangourou s’est avérée incroyablement efficace en diminuant le taux d’infections, de maladies graves et de mortalités chez les bébés.
L’exercice est simple. La méthode kangourou consiste à maintenir bébé bien au chaud, peau contre peau. Ainsi, l’enfant repose simplement vêtu d’une couche sur le torse nu de sa mère, ou d’un autre parent, le plus longtemps possible. En d’autres mots, il s’agit de la version thérapeutique du peau à peau que l’on pratique déjà avec tout enfant né à terme et en bonne santé.
De fait, ce sont généralement les bébés nés prématurément ou de faible poids à la naissance, comme les jumeaux, qui seront les premiers visés par la méthode kangourou et dont les impacts auront davantage de répercussions sur eux.
Accessible, naturel et efficace
La méthode kangourou possède ce don de pouvoir se pratiquer partout et à tout moment, selon l’état général du poupon. Elle est naturelle, douce et ne demande pas d’aptitude particulière, ne serait-ce que d’apprendre comment installer bébé les premières fois.
En outre, les avantages de l’exercice ne manquent pas d’être remarqués rapidement. Coller contre maman, le nouveau-né prématuré bénéficie d’une meilleure stabilisation de sa température, réduit considérablement son stress et augmente son sentiment de sécurité. La méthode kangourou contribuerait également à diminuer la douleur lors d’interventions invasives, à pondérer le rythme cardiaque et respiratoire de l’enfant, en plus d’améliorer la qualité de son sommeil. L’allaitement précoce est également encouragé par la pratique du peau à peau, ce qui aurait une incidence sur le développement du cerveau du nourrisson. Les retombées positives sont observées sur le long terme, notamment sur le fonctionnement cognitif, le comportement et les mesures d’attention de l’enfant.
L’odeur, la texture de la peau et la voix de sa mère sont pour bébé des repères rassurants qu’il peut identifier, ce qui lui permet déjà de développer un lien fort avec celle-ci. L’effet est réciproque, puisque maman et bébé reçoivent simultanément et naturellement des doses d’ocytocine (hormone de l’amour) qui contribue à créer un sentiment de bien-être mutuel et un attachement complet.
Le deuil d’une grossesse et d’un accouchement parfait, doublé des nombreuses difficultés et des angoisses entourant le début de vie d’un bébé prématuré peuvent être adoucis par la méthode kangourou. En effet, les cas de dépression post-partum chez la mère seraient largement réduits par la pratique, car elle donne l’impression (et avec raison) que maman participe activement à la remise sur pied de la santé de bébé. Sans le savoir, elle acquiert par le fait même une certaine assurance en ses compétences parentales.
Quand l’institutionnel s’en mêle
En 2017, un projet financé par le ministère de la famille, BC Women’s, BC Women’s Hospital + Health Centre Foundation, Perinatal Services BC et Women’s Health Research Institute, en Colombie-Britannique, a permis d’instaurer le programme Kangaroo Mother Care visant à rendre accessible la méthode kangourou pour tous les bébés à risque et prématurés.
L’investissement de plus de 500 000,00$ a servi à la formation et à l’achat de matériel pédagogique des infirmières des unités néonatales, en plus de faire l’acquisition de nombreuses unités de chandail de peau à peau, rendant l’activité sécuritaire et agréable pour les parents et les enfants bénéficiaires.
Ce genre d’initiative tendra certainement à se répandre dans les hôpitaux canadiens et du monde entier, tant elle fournit les outils nécessaires aux premiers instants de vie des bébés nés dans des circonstances particulières. De fait, tous devraient avoir accès systématiquement aux moyens permettant la mise en peau à peau rapide et facile et ainsi profiter rapidement de ses avantages.
🌿 Supportez le projet Umana destiné à répondre à un besoin vital chez les bébés prématurés : celui d'être en peau à peau!
L’équipe d’Umana a lancé une campagne de sociofiancement par l’entremise de la plateforme de financement La Ruche, un organisme spécialisé en financement participatif qui contribue concrètement au développement de nouveaux projets au Québec.
Sources :
https://www.cps.ca/fr/documents/position/methode-kangourou-pour-nourrisson-premature
]]>Or, ce n’est pas tous les outils de portage qui peuvent être employés dès la naissance de bébé. De fait, la chronologie de l’utilisation des porte-bébés variera selon l’âge, mais surtout le poids de l’enfant porté.
Dès la naissance, bébé à un grand besoin de chaleur et de contacts physiques.
Le chandail de peau à peau, même s’il ne constitue pas un porte-bébé à proprement parler, est le premier dispositif du genre à encourager la proximité entre le nourrisson et sa maman ou son papa.
La pièce de vêtement permet de maintenir bébé nu (en couche) contre la poitrine du parent, et ce, en offrant une certaine liberté de mouvement au porteur. Le tout petit bénéficie alors d’un environnement tempéré et sécurisant, une symbiose parfaite lui permettant d’apprivoiser doucement ce nouvel univers.
Le chandail de peau à peau est idéal pour les nouveau-nés, même prématurés, jusqu’aux bébés de 2 à 3 mois, soit d’un poids maximal d’environ 15 lb (7 kg). Il contribue étroitement à établir les premiers fondements d’un lien d’attachement fort et solide.
Une fois que les premières semaines avec bébé sont passées, que le corps de maman se remet doucement du choc de l’accouchement et que tous s’acclimatent tranquillement à la nouvelle vie de famille, les parents ont souvent envie de retrouver un peu de mobilité, de sortir faire des activités, de reprendre certaines tâches, etc.
Le porte-bébé de type Mei Tai est un choix judicieux pour faire suite au chandail de peau à peau. De fait, celui-ci est conçu pour reproduire le confort enveloppant des écharpes, mais en conservant une installation des plus simples. Composé d’un panneau dorsal, de deux bretelles et d’une ceinture qui se noue, le Meh Dai a l’avantage d’offrir beaucoup d’ajustements pour obtenir une position ergonomique optimale.
À partir de 2 mois et ce jusqu’à un poids maximum de 36 lb (16 kg), l’enfant peut être porté en Meh Dai sans problème sur une période allant de modérée à longue. La configuration de ce porte-bébé permet au parent de porter ventral, au dos ou sur la hanche, suivant le développement du tout petit.
Peu de temps après la naissance de bébé, certains parents vont opter pour le portage en écharpe. Polyvalent, souple et confortable, ce type de portage offre plusieurs options de positionnement. Compacte et versatile, l’écharpe peut toutefois sembler compliquée au premier coup d’œil, vu la quantité impressionnante de nœuds différents possibles. Or, le temps et la pratique permettent de gagner en rapidité d’installation et plusieurs mamans et papas y voient même là un défi créatif.
L’écharpe extensible est fabriquée dans un jersey de coton et son tissage offre un pouvoir d’étirement dans toutes les directions (diagonale, verticale et horizontale). Ce type de portage est ainsi souple et malléable, pouvant supporter des enfants de 8 à 35 lb. Cependant, le portage peut devenir inconfortable lorsque bébé dépasse les 15 lb, tant le tissu à tendance à étirer. De plus, pour assurer sécurité et ergonomie, l’écharpe extensible nécessite d’avoir au minimum 3 épaisseurs de tissus au dos de bébé, ce qui conserve davantage la chaleur.
L’écharpe tissée, quant à elle, se présente comme un très long morceau de tissu (entre 3 et 5 mètres) dont les fibres sont tissées ensemble. Beaucoup plus rigide que l’extensible, cet outil de portage diffère grandement d’un fabricant et d’un modèle à l’autre. La qualité du tissu et sa composition influenceront son épaisseur et sa légèreté, lesquelles dicteront à leur tour la facilité de maniabilité de l’écharpe.
Enfin, l’écharpe à anneaux, ou Ring Sling, est généralement fabriqué à partir du même tissu que l’écharpe tissée, à la différence que deux anneaux de métal ou de bois y sont cousus à l’une des extrémités. L’utilisation consiste à passer le tissu dans les anneaux à la manière d’une boucle de ceinture. Cela permet un nouage rapide, normalement de courte durée, simple et efficace. L’asymétrie ne convient pas à tous les porteurs et la répartition inégale du poids de l’enfant peut rapidement devenir difficile à supporter. Ainsi, plusieurs parents utilisent le Ring Sling comme système de portage complémentaire.
Le porte-bébé préformé, nommé Üna chez Umana, peut être utilisé quelques semaines et mois suivant la naissance, seul ou en alternance avec un autre type de portage, selon l’activité et les préférences du parent porteur. Il est fait d’un panneau central qui s’ajuste en hauteur et en largeur, rattaché à un harnais composé essentiellement de deux bretelles rigides et d’une ceinture à la taille. Souvent le préféré des familles, le préformé est d’une grande simplicité d’installation et son look est un peu plus « sportif » que les écharpes.
Le modèle proposé par Umana est unique. Il se présente d’abord comme un harnais indépendant entièrement ajustable sur lequel on vient apposer la poche nouveau-née ou la poche préformée. La première permet le portage ventral d’un bébé d’environ 2 à 12 mois. Fabriquée en lin biologique, elle s’ajuste pour évoluer en même temps que le nourrisson. La seconde est une poche évolutive équipée d’un siège en mousse préformée et d’un appui-tête assurant une position ergonomique sans réglage. De 12 mois à 3 ans (15 à 36 lb), l’enfant peut être porté à l’avant ou à l’arrière de son parent. Grâce au système d’ancrage, le porte-bébé Umana est idéal pour le portage en double en utilisant sur le devant une poche nouveau-née ou préformée et au dos, une autre poche préformée.
D’autres modèles de porte-bébé préformé nécessitent une insertion pour nouveau-né ou ne peuvent tout simplement pas être utilisés avant un certain temps. Il est donc nécessaire de bien lire les limitations du produit avant d’en faire l’acquisition.
Le portage est un merveilleux moyen pour connecter avec bébé tout en ayant la possibilité de bouger librement. Peu importe le type de porte-bébé choisi, il est de rigueur d’observer quelques règles de sécurité afin de pouvoir prolonger l’expérience en toute quiétude.
Dès l’achat d’un porte-bébé, il est important de choisir un produit qui a préalablement fait l’objet de tests rigoureux. La qualité du tissu et la solidité des coutures devraient également faire partie de l’équation lors de l’acquisition. Par ailleurs, le critère le plus décisif réside dans l’ergonomie qu’offre le porte-bébé. Celui-ci doit permettre au dos de l’enfant de prendre une position naturellement arrondie, ainsi que d’avoir les jambes repliées de façon à ce que les genoux dépassent les hanches (en forme de « M »). Les porte-bébés dont l’assise est étroite ne sont pas physiologiques, car le tout petit est alors suspendu par l’entrejambe.
Lors du portage, il est important de s’assurer que la tête du bébé demeure à l’extérieure, soutenue, et que son visage soit visible en tout temps. De cette manière, le nez et la bouche du nourrisson sont toujours dégagés pour éviter les risques de suffocation. La position ergonomique est également à surveiller tout au long du portage.
L’utilisation du porte-bébé permet certes d’être plus actif, mais il faut demeurer prudent dans le choix des activités. Évitez les endroits où le risque de chute est accru, comme c’est le cas sur la glace l’hiver. Il faut demeurer attentif dans ses mouvements, principalement dans les lieux encombrés. L’habillement est aussi un facteur à contrôler et l’enfant devrait toujours être vêtu suivant la température ambiante, ni trop chaudement ni trop légèrement. De plus, il vaut mieux demeurer vigilant quant aux extrémités de bébé qui peuvent être exposées aux rayons du soleil.
La durée idéale d’un portage est variable, selon l’endurance du porteur et le confort de l’enfant. Vérifier régulièrement que les mains et les pieds du tout petit sont chauds peut fournir un indice sur sa bonne circulation sanguine et donc sur la nécessité, ou pas, de changer de position ou de prendre une pause de portage.
Enfin, bien que le portage au dos offre une alternative intéressante, celui-ci s’avère déconseiller pour les enfants de moins de 12 mois. De fait, pour être placé dans cette position, le nourrisson doit non seulement être en mesure de tenir sa tête seule, mais doit également pouvoir se repositionner lui-même en cas de besoin.
Sources :
https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/soins/fiche.aspx?doc=bg-naitre-grandir-portage
https://www.portagedouble.com/les-differents-porte-bebes
https://www.portersonenfant.fr/le-portage/questions-les-plus-frequentes/portage-et-duree/
]]>Le peau à peau est largement recommandé pour les heures, les jours et les semaines suivant la naissance. Tel que son nom l’indique, il désigne la pratique selon laquelle l’un ou l’autre des parents, le plus souvent la mère, dépose bébé nu (en couche), à la verticale, sur sa poitrine également dénudée. De cette manière, la peau du nourrisson et celle de papa ou maman se touchent, ne font qu’un. Afin de conserver la chaleur, il est possible de couvrir bébé d’une couverture ou d’avoir recours à un chandail de peau à peau. L’exercice peut se dérouler en position assise, semi-couchée ou même debout, en mouvement.
Utilisé de façon thérapeutique, comme dans une situation d’enfant né prématurément ou de bébé à besoins particuliers, le peau à peau porte parfois le nom de « La Méthode Kangourou », faisant référence à la fameuse poche marsupiale.
Dans tous les cas, nombreux sont les spécialistes de la périnatalité qui recommandent de pratiquer le peau à peau au moins une heure par jour en continu. De fait, la pratique est douce, d’une simplicité désarmante et comporte une longue liste de bienfaits.
1. Le peau à peau comme premier lien
La méthode du peau à peau permet d’établir un premier contact avec bébé. L’échange de chaleur, la reconnaissance des odeurs familières, le toucher délicat de maman et sa voix douce tout près permettent d’instaurer chez le nouveau-né un état de confiance et de sécurité. C’est ainsi que naissent les premières bases du lien d’attachement parent-enfant.
2. Le peau à peau pour se tempérer
Le nouveau-né est prédisposé à perdre rapidement sa chaleur corporelle, car son équilibre thermique est affecté par les facteurs externes ; humidité, courants d’air, contact direct avec des surfaces froides, température ambiante, etc. Le peau à peau lui permet ainsi de régulariser sa température et de bénéficier de la chaleur naturelle de son parent.
3. Le peau à peau, déclencheur de réflexes
Un bébé placé en peau à peau dès la naissance commencera, peu de temps après, à chercher le sein. Ce réflex, familièrement appelé le « pic-bois », se manifeste de façon innée lorsque bébé est ventre contre ventre avec sa maman et qu’il se met à ramper en quête du lait maternel.
4. Le peau à peau soutient le développement
Pratiquer le peau à peau stimule les sens de bébé. Ainsi, l’ouïe, le toucher, l’odorat et la vue envoient des signaux et des informations au cerveau, lequel s’emploie à établir diverses connexions. De plus, puisque le peau à peau améliore la qualité du sommeil, hautement indispensable chez le nourrisson, il contribue au développement de nombreuses fonctions mentales et psychiques qui se forment pendant la période d’endormissement. Des facultés comme la mémorisation, l’apprentissage, le langage, les émotions et la régulation de l’humeur, pour ne nommer que celles-là.
5. Le peau à peau renforce le système immunitaire
Baigné dans un environnement non stérile et exposé à la flore bactérienne naturelle de maman, un bébé en peau à peau développe ses propres mécanismes de défense immunitaire. Ces anticorps aideront le nourrisson à lutter contre d’autres agents pathogènes ultérieurement et celui-ci sera moins sujet à développer des infections.
6. Le peau à peau comme réconfort
Puissant vecteur de réconfort, le peau à peau procure à bébé un sentiment de proximité, de sécurité et d’appartenance. L’exercice est reconnu comme étant capable d’abaisser le taux de cortisol et d’adrénaline (hormones du stress) et d’augmenter le taux d’ocytocine (hormone de l’amour), favorisant ainsi le bien-être et la détente. L’effet est mesurable ; les nouveau-nés mis en peau à peau ont moins tendance à pleurer et sont moins agités. Il s’agit d’une incroyable méthode pour calmer la douleur et l’anxiété chez bébé.
7. Le peau à peau aide à la digestion
En réduisant le taux de cortisol chez l’enfant par le contact peau à peau, cela favorise chez lui une meilleure absorption et digestion des nutriments, diminuant ainsi les problèmes d’ordre intestinal. En outre, l’activité stimule le nerf vagal qui supporte la maturation saine de l’intestin de bébé, entraînant une performance optimale du système digestif.
8. Le peau à peau améliore la production de lait
Si le peau à peau est grandement bénéfique pour bébé, il en est tout autant pour maman. De fait, l’augmentation d’ocytocine et de prolactine engendrée par la pratique a pour effet d’encourager considérablement la production de lait maternel, supportant ainsi l’allaitement une fois le retour à la maison. De plus, les mères ayant des difficultés d’allaitement peuvent voir la situation s’améliorer rapidement en effectuant du peau à peau avec l’enfant de manière soutenue, chaque jour.
9. Le peau à peau, bon pour le moral
Pour maman aussi, la montée d’ocytocine engendrée par le peau à peau favorise un état de bien-être psychologique, lequel réduirait potentiellement le risque de dépression post-partum. Ce contact physique avec bébé renforcit également le sentiment d’attachement de façon tout à fait saine, établissant rapidement une relation solide à long terme avec le nourrisson.
Davantage sensibles aux besoins de bébé, les parents qui pratiquent le peau à peau gagneraient plus vite en assurance. Les doutes sur les compétences parentales en seraient amoindris, ainsi que le sentiment d’impuissance lors de situations problématiques.
10. Le peau à peau pour un meilleur rétablissement
Toujours en lien avec la libération d’ocytocine, cette hormone de l’amour et du bien-être contribue à réduire la pression artérielle chez la maman, en plus d’abaisser son niveau de stress et de cortisol. Conséquemment, les saignements postnataux en seraient réduits, favorisant un rétablissement optimal et plus rapide.
Enfin, les avantages du peau à peau ressemblent beaucoup aux bénéfices de l’allaitement, au sens où chacun d’eux requiert une proximité parfaite avec bébé. Par ailleurs, le simple fait de coller un nouveau-né peau contre peau lui offre la meilleure position, respectant sa physiologie. Le corps de bébé repose dans une posture naturelle, tout à fait confortable et ergonomique pour lui.
Sources :
http://www.aqsmn.org/files/documents/4c/f6/christianne-charest.pdf
https://naitreetgrandir.com/fr/nouvelles/2016/09/09/20160909-peau-a-peau-maintenant-recommandations/
https://www.cps.ca/fr/documents/position/methode-kangourou-pour-nourrisson-premature
https://www.vija-design.com/page.php?code=qui
https://www.seinplementpourmoi.ca/blog/allaitement-rythme-premier-mois/
]]>Depuis quelques années, Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, Snapchat, Pinterest (et les autres) font partie de notre quotidien. Des personnes de tout horizon s’adonnent aux activités sociales en ligne et les parents n’en font pas exception. Le sharenting – contraction de share (partage) et parenting (parentalité) - désigne ainsi le comportement de papa et maman qui partagent sur les médias sociaux des photos de leurs enfants.
Comme tout ce qui touche à la parentalité, le sharenting est un sujet polarisant, régulièrement débattu sur la place publique, puisqu’il soulève de réelles questions sur les plans éthiques et juridiques. Par ailleurs, l’idée de ce billet est d’abord et avant tout d’ouvrir la discussion à travers certaines pistes de réflexion.
En termes de quantité de contenu publié sur les médias sociaux, la limite de chacun est différente. Pour certains parents, bombarder les plateformes de photos et de vidéos de leur progéniture est tout à fait acceptable. D’autres opteront pour la discrétion en ajoutant ici et là, avec parcimonie, des photos d’enfant à leur album social ou même en masquant le visage de ceux-ci lorsqu’ils se retrouvent sur un cliché.
La question des limites se pose également lorsqu’on parle du type de contenu à publier. À travers les photos d’enfants qui jouent, qui dorment et qui sourient, se trouvent aussi des images plus compromettantes. Certaines placent l’enfant dans des situations plutôt gênantes ; assis sur le pot, en crises de larmes, lors du premier bain ou avec un doigt dans le nez. Celles-là ont pour but de faire rire ou de dédramatiser les situations quotidiennes, mais demeurent tout de même embarrassantes pour le tout petit. Des clichés de bébés malades et/ou hospitalisés, des vidéos visant à faire peur ou à faire pleurer ses enfants sont d’autres cas de figure discutables rencontrés sur le web.
Aucune loi ni aucun règlement n’encadre les pratiques des parents sur les médias sociaux, car le phénomène demeure encore relativement nouveau. Heureusement, plusieurs contenus sont tout de même filtrés par les plateformes qui censurent les images jugées inopportunes, choquantes ou indécentes.
Très tôt, les enfants sont plongés dans l’univers du web. Ils sont sensibles à l’omniprésence des médias sociaux, comprenant rapidement la plupart des mécanismes de ces plateformes. Il n’est ni rare ni inhabituel que les enfants, adolescents et jeunes adultes puissent ressentir un profond malaise devant les photos publiées par leurs parents.
Légalement, toute personne a droit au respect de sa vie privée et au droit à l’image. Une photo publiée sans le consentement de l’individu peut être retirée en tout temps à sa demande. Ainsi, dès qu’un enfant en âge de refuser la publication d’une photo ou d’une vidéo où il figure fait exercer son droit, le parent doit se soumettre à sa volonté et retirer le contenu de toutes les plateformes immédiatement.
Malheureusement, les plus petits, qui dépendent totalement de leurs parents pour chacune de leur action, ne sont pas en mesure de défendre leur position. Il en revient ainsi aux parents de juger si le contenu publié porte préjudice à l’enfant.
Le sharenting a ouvert la brèche à un nouveau type d’influenceurs. Ces parents, le plus souvent des mamans, n’hésitent pas à exposer bébés et enfants pour agrandir leur communauté et pour dénicher de nouveaux partenariats avec des entreprises. Objectivement, le tout petit devient ainsi un « produit » que le parent utilise afin de développer sa propre marque de commerce.
Existent également ces parents qui ouvrent et développent des comptes aux noms de leurs enfants. De plus en plus, on rencontre sur les plateformes des bambins ayant leur compte Instagram personnel que le parent se plaît à animer comme s’il s’agissait de l’enfant lui-même. Les photos mignonnes sont le plus souvent accompagnées d’un texte, une caption invraisemblable écrite au « je » par le bambin. Le phénomène est devenu presque banal, mais avec du recul et un œil critique, il y a lieu de s’interroger sur la pratique.
En matière de réseaux sociaux, le jugement et la prudence demeurent les meilleures armes. De fait, les utilisateurs (parents ou non) devraient d’abord s’interroger sur les paramètres de confidentialité de leurs comptes. Qui peut voir le contenu que vous publiez ? La famille, les amis, des inconnus, le monde entier ? Sachez que les photos et les vidéos envoyés dans les socials networks ne vous appartiennent plus. Ils peuvent être récupérer et utiliser par n’importe qui, esprit malveillant ou pas.
La publication d’une photo de bambin devrait faire l’objet chaque fois du questionnement suivant : lorsque l’enfant sera grand, sera-t-il à l’aise/content de se voir ainsi publiquement ? Les photos compromettantes, gênantes, de nudité, ridiculisant l’enfant ou portant atteinte à son intégrité ne devraient en aucun cas se retrouver sur les médias sociaux. L’exercice demande un minimum d’empathie et de compréhension face à l’enfant qui se retrouve « victime » malgré lui des élans potentiellement narcissiques de ses parents.
Enfin, les réseaux sociaux sont merveilleux pour briser les frontières géographiques et se rapprocher de ceux qui nous sont chers. Ils permettent, par exemple, de tenir informer les membres de la famille éloignée des aléas de la vie et de l’évolution des enfants. Les groupes Facebook « fermés » peuvent être une avenue intéressante de partage, à l’abri des regards indiscrets et indésirables. Sachez également qu’à l’ère du numérique, il existe bien d’autres façons d’entretenir les relations à distance (courriels, textos, etc.).
*** Bien humblement, Umana demeure consciente de l’importance de faire croître sa communauté sociale, notamment en partageant des images de parents utilisant les porte-bébés et autres articles avec leurs enfants. Il paraît inévitable de soutenir une présence en ligne et de présenter l’offre de produits en ayant recours à ses mini modèles, le plus souvent issus du cercle d’amis immédiat. Umana a à cœur l’intégrité des enfants et s’engage à ne jamais publier de contenu déplacé qui mettrait qui que ce soit dans l’embarras ou dans une position fâcheuse. ***
Sources :
https://nospensees.fr/sharenting-le-risque-dexposer-ses-enfants-sur-les-reseaux-sociaux/
https://www.viedeparents.ca/mettre-des-photos-de-nos-enfants-sur-les-reseaux-sociaux-pour-ou-contre/
https://www.rcinet.ca/fr/2018/01/05/mettre-ou-ne-pas-mettre-les-photos-de-nos-enfants-sur-facebook/
]]>Pour maman, les minutes, les heures et les jours suivant la naissance de bébé marqueront des changements significatifs, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Après neuf mois, voilà que débute le 4e trimestre, une période vouée à l’adaptation, l’acceptation, la découverte et la recherche d’un nouvel équilibre.
Pendant les premiers jours suivants, l’accouchement, le corps de maman subit de nombreux changements. De fait, celle dont l’œstrogène et la progestérone étaient en croissance depuis le tout début de la grossesse, connaît désormais une chute drastique de ses hormones. Le choc est tel, que les spécialistes l’ont nommée « syndrome du troisième jour » ou encore le baby blues.
Environ 80% des femmes seraient affectées par le baby blues. Cette phase ne dure heureusement que de quelques heures à quelques jours et se traduit par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité, des changements d’humeur drastiques, etc. Faut dire qu’avec le stress post-accouchement et le manque de sommeil, le baby blues est une réaction normale et courante chez la maman. Les symptômes partent généralement d’eux-mêmes, encore plus rapidement chez les femmes bien entourées, qui reçoivent de l’aide, qui prennent le temps pour elle et qui se connectent régulièrement à bébé.
Par ailleurs, si les symptômes persistent ou si maman connaît un épisode prolongé de tristesse et de mal-être dans l’année suivant la naissance, il peut s’agir de dépression post-partum. Bien qu’elle touche un pourcentage beaucoup plus faible de femmes, ces répercussions ne sont pas à prendre avec un grain de sel. Allant de légère à majeure, la dépression a souvent des causes multiples pouvant être de l’ordre physiologique, d’un manque d’équilibre entre les responsabilités et le repos, d’un stress ou d’une pression trop grande, d’une difficulté à faire face aux changements de cette nouvelle vie, etc.
La dépression post-partum est néfaste pour la maman, mais menace également la formation du lien d’attachement si important avec bébé. De fait, le nouveau-né a un grand besoin d’interactions avec sa mère. C’est elle qui le rassure, le nourrit, qui lui apporte chaleur, réconfort et confiance. Privé de ces contacts (physiques et émotionnels), le développement cognitif, social et affectif de bébé est mis à l’épreuve. Il est donc important de parler rapidement avec un professionnel de la santé si les symptômes d’une dépression font leur apparition afin de mettre sur pied un plan d’action.
Si les neuf mois de grossesse maman a dû apprivoiser son corps qui s’arrondissait et qui se métamorphosait, elle aura également à composer avec son corps post-partum. À mi-chemin entre ses formes « d’avant » et « pendant », il est possible que cette nouvelle (et temporaire) enveloppe corporelle puisse la surprendre.
De fait, durant les premiers jours après la naissance, l’utérus reprend sa place petit à petit. Le ventre « dégonfle » au fil du temps et les organes, comprimés durant la grossesse, retrouvent leur emplacement initial.
Le poids restant, accumulé pendant les neuf derniers mois, est l’une des principales préoccupations de la nouvelle maman. Lorsque sa condition le permet, elle peut reprendre ses activités physiques. Conjugué à une saine alimentation, le retour à la forme initiale prend généralement quelques semaines ou mois. C’est un processus jugé parfois long, mais nécessaire, afin de maintenir un rythme de vie sain.
L’allaitement engendre également un changement corporel drastique. La montée laiteuse, survenant entre 2 à 5 jours après la naissance de bébé, est parfois très douloureuse pour la maman. Le volume des seins augmentant considérablement, elle doit désormais apprendre à composer avec cette nouvelle fonction de son corps, celle de nourrir un enfant.
Enfin, le déroulement et le dénouement de l’accouchement sont des facteurs déterminant la condition physique de la maman. Par exemple, lors d’un accouchement plus difficile ayant nécessité l’utilisation de forceps ou d’une ventouse, le périnée peut être sensiblement abîmé. Des points de suture, suivi d’une rééducation périnéale sont alors nécessaires dans certaines situations. L’accouchement par césarienne est un autre exemple. Les douleurs liées à la cicatrisation peuvent survenir et le rétablissement complet prendra un autre chemin. Chaque situation est différente et il est important de prendre le temps requis pour se reposer, pour guérir.
On dit que ça prend neuf mois à fabriquer un humain et qu’il en faut tout autant (voir davantage) au corps pour retrouver son état original. Laissez-vous le temps de reprendre le dessus. Chaque accouchement est unique et il en va de même pour le temps de réhabilitation.
Le 4e trimestre est l’occasion pour maman d’apprivoiser son nouveau rôle. Que ce soit le premier ou le quatrième enfant, le processus est le même. La femme a besoin de retrouver ses repères et un certain équilibre dans cette nouvelle vie.
Le repos devrait être une priorité. La nouvelle maman doit impérativement se ménager afin de permettre à son corps de cicatriser. Le sommeil, grappiller ici et là est essentiel, tout autant que l’aide qu’on lui apporte. Elle ne devrait idéalement pas avoir à penser aux repas, aux commissions et aux tâches ménagères. Les premiers jours, elle devrait demeurer étendue le plus souvent et n’avoir rien d’autre à penser que de coller bébé.
La proximité des premiers instants permet à maman et bébé de tisser déjà les premières mailles du lien d’attachement. Le peau à peau (suivi du portage), l’allaitement, le cododo, les berceuses, les caresses et les câlins jouent un grand rôle dans la construction de cette relation naissante. En plus des bienfaits avérés chez bébé, ils permettent à la mère de connaître parfaitement son petit et ainsi, de prendre confiance en ses propres capacités parentales.
Comme dans tous nouveaux chapitres de la vie, il est important de se donner du temps. Du temps pour analyser la situation, pour observer, pour apprendre. Du temps aussi pour soi. Prendre un bain chaud, écouter de la musique, faire une petite sortie ou une activité simplement pour se faire plaisir.
Sources :
https://blondstory.com/maternite-fameux-4e-trimestre/
https://www.indexsante.ca/chroniques/340/la-periode-post-partum.php
]]>En contrepartie, la période postnatale est encore très peu discutée, même durant les cours prénataux qui n’allouent qu’une petite séance à ce qui se passera « après », comme si la suite allait de soi. Pourtant, de plus en plus de spécialistes reconnaissent les trois mois suivants la naissance d’un enfant comme étant un trimestre à part entière ; le 4e trimestre.
La phase post-accouchement requiert un temps d’adaptation. D’abord pour adoucir la dissociation des corps de maman et bébé. Ensuite, pour laisser à toutes les parties (papa, maman, bébé, frère, sœur) de s’apprivoiser et d’instaurer un nouvel équilibre familial.
C’est Jean Liedloff, auteur américain célèbre pour son essai Le Concept du continuum : à la recherche du bonheur perdu qui soulève pour la première fois la théorie du 4e trimestre en 1975. Sa conclusion est simple ; dès la naissance, le contact physique mère-enfant doit être préservé jusqu’à ce que celui-ci puisse s’en détacher par lui-même, en toute confiance.
La fusion vécue durant les 9 mois de grossesse entre un nourrisson et sa mère devrait donc se prolonger naturellement une fois la venue au monde. Ce que bébé expérimentera dans les premiers moments suivant sa naissance sera déterminant et s’ancrera pour le reste de sa vie. Ainsi, il est impératif pour le nouveau-né de créer un lien d’attachement stable, harmonieux et conséquent avec maman. Ce besoin agit au même titre que la nécessité de boire, manger, dormir et respirer.
Pendant 9 mois, bébé se développe dans l’utérus, un endroit tempéré, doux, confortable, rassurant. L’espace y est restreint, la nourriture à volonté et sans effort, il fait noir et les sons lui parviennent de façon étouffée. Bébé ne sent pas le poids de son corps et flotte dans un milieu aquatique, connecté 24/7 avec sa mère.
Puis vient le jour où tout s’arrête, où cette vie connue fait place à de grands changements. Bébé est projeté dans le monde réel, lumineux, bruyant, insécurisant. Ne voyant qu’à peine, ses seuls repères sont la voix de papa et maman, leurs odeurs et la chaleur de leur corps. Maman est d’autant plus réconfortante, car elle nourrit et apaise à la fois. Pour la première fois, bébé doit « agir » pour obtenir quelque chose ; tété pour soulager la faim, pleurer pour signaler un inconfort, une douleur, une peur, etc.
Comprendre la transition à laquelle fait face un nouveau-né, dès ses premiers jours de vie, ouvre la porte à l’empathie, à l’écoute et à l’assistance. Il existe de nombreuses façons d’aider bébé à traverser cette période mouvementée et à sécuriser les liens d’attachement mère-enfant qui sont si précieux.
Le 4e trimestre désigne les trois mois suivants la naissance d’un enfant. En mettant dès lors des actions favorisant le passage en douceur du monde intra-utérin au monde extérieur, les parents mettent toutes les chances de leur côté de voir s’épanouir bébé naturellement et sereinement. Ces trois mois, ils permettent d’instaurer des fondations solides qui perdureront dans le temps.
Lors d’un accouchement sans complication, bébé est généralement posé immédiatement sur le ventre de sa mère dès la naissance. Ce moment touchant est d’autant plus significatif, puisqu’il fournit déjà le meilleur sentiment de sécurité au nouveau-né et constitue le premier geste scellant la relation mère-enfant.
Favorisez ce contact peau à peau dans les heures et les jours de qui suivent pour calmer, rassurer et apaiser bébé. Ce contact physique prolongé a comme pouvoir de tempérer le nouveau-né, d’harmoniser ses battements de cœur et de réduire son stress. Il encourage également la montée d’ocytocine (hormone de l’amour et de l’attachement) chez maman (ou papa) et bébé. Toutes les excuses sont bonnes pour se coller [souvent] peau contre peau ; les massages, les caresses, les bains à deux, les moments de détente, etc.
Quelques semaines après la naissance, vous ressentirez peut-être l’envie de bouger, de vous activer. Le portage permettra à la fois cette mobilité tout en conservant votre enfant à proximité. Ventre contre ventre, les mouvements berceront bébé, semblablement à sa vie « d’avant ». Tout comme le contact peau à peau, le portage permet un échange de chaleur, une régularisation des fréquences cardiaques du petit et surtout, le sentiment de sécurité et d’apaisement.
Optez pour un porte-bébé qui respecte la physiologie et l’ergonomie de bébé. Bougez, dansez, marchez avec lui et permettez-lui de voir la vie telle que vous la percevez. Papa peut également porter l’enfant et ainsi créer à son tour un lien solide, un sentiment d’affection durable et réciproque.
Dans les premiers temps, la nuit constitue une période insécurisante pour bébé. Il fait noir, la maison est soudainement silencieuse et l’enfant ne voit plus ses parents. Gardez-le près de vous, votre présence seule saura le rassurer. Vous aurez peut-être ainsi de meilleures nuits de sommeil et l’allaitement nocturne en sera facilité. Dans un moïse annexé au lit conjugal, dans un berceau dans votre chambre ou directement dans votre lit, l’important est de trouver la méthode la plus adaptée pour vous et la plus sécuritaire. Au fond, bébé doit pouvoir vous sentir tout près en cas de besoin, et ce, jour et nuit.
L’allaitement est un moyen unique d’adoucir la période transitoire des premières semaines de vie de bébé. Lors des tétées, celui-ci profite des bienfaits incontestables du lait maternel, en plus de ceux associés au sentiment d’attachement. Un lien à la fois physique et émotionnel se créer entre la maman et l’enfant. Pour le tout petit, l’action de téter lui procure un bien-être profond de réconfort, de satiété et de relaxation.
De plus, il vaut mieux nourrir bébé à la demande, qu’il soit allaité ou non. Même si les boires sont courts et rapprochés, ils suivent l’appétit et s’ajustent aux besoins nutritionnels de l’enfant. Laissez tomber l’horloge et tentez de vous laisser bercer par le rythme naturel du nourrisson.
Si les bébés venaient au monde tout à fait autonome, ils pourraient se mettre sur leurs jambes et marcher dans les quelques heures suivant la naissance, comme c’est le cas chez plusieurs espèces. La réalité, c’est qu’un enfant naît vulnérable, dépourvu et qu’il doit s’en remettre à ce qu’il connaît ; ses parents. Dans les premiers temps, il doit apprivoiser le monde dans lequel il évoluera et trouver ses repères. Le rôle de papa et maman est alors de mettre en œuvre des actions visant à sécuriser bébé, à l’envelopper de chaleur, d’attention, d’écoute et d’amour. Le 4e trimestre est un moment charnière, une période d’adaptation et d’ajustement permettant de jeter les fondements d’une toute nouvelle vie.
Sources :
https://www.viedeparents.ca/9-mois-trois-trimestres/
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Partout dans le monde, cette pratique est reconnue et recommandée. De fait l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise un allaitement exclusif jusqu’aux six mois de bébé, suivi d’un allaitement en continu (en complément à la nourriture solide) de six mois à deux ans, et même plus. Ici, « la Société canadienne de pédiatrie, les Diététistes du Canada et Santé Canada appuient aussi cette recommandation ». Les études se multiplient et corroborent les effets bénéfiques de l’allaitement, dont les avantages ne sont plus à débattre.
Le lait maternel humain a mis des millions d’années à se perfectionner pour convenir parfaitement aux bébés. Sa composition est indéniablement plus élaborée que son équivalent chez les autres mammifères, car sa vocation première est de façonner un cerveau immature infiniment plus complexe, ainsi qu’à développer un système immunitaire et digestif dont seul l’Homme peut se targuer.
Riche de plus de 200 composantes, le lait maternel contient des protéines (non allergène) faciles à absorber et à digérer, ainsi que des sucres et des gras fournissant l’énergie nécessaire au développement des cellules de bébé. La quantité de vitamines et minéraux (B12, C, D, fer, zinc, etc.) qu’il contient est dosée à la perfection assurant ainsi un excellent apport quotidien. Enfin, puisqu’il est généreux en eau, le lait maternel fournit à l’enfant une hydratation plus qu’adéquate.
Même la meilleure préparation lactée sur le marché n’arrive pas à imiter parfaitement la composition du lait maternel. Bien qu’elles sont de plus en plus spécialisées et adaptées aux besoins des nourrissons, il n’en demeure pas moins que certaines composantes du lait humain ne peuvent être reproduites ou introduites artificiellement. Notamment, les cellules vivantes comme les globules blancs, les anticorps, les enzymes et les hormones qui ont comme fonction de protéger l’enfant des bactéries et infections, de faciliter la digestion et de stimuler la croissance des systèmes immunitaires et digestifs ne sont à ce jour pas imitable.
Le lait de maman, c’est aussi le seul qui possède ce don unique de s’adapter, au fil des tétées, aux besoins nutritionnels de bébé qui grandit. De plus, son goût change au gré de l’alimentation de la mère et prépare ainsi l’enfant à apprivoiser différentes saveurs. C’est un véritable tout-en-un, fait sur-mesure pour chaque petit.
En dehors des bienfaits nutritionnels et de l’apport énergétique qu’il procure, l’allaitement interfère dans le neurodéveloppement du tout petit. De fait, les acides gras contenus dans le lait maternel favorisent la myélinisation du système nerveux humain. La myéline est une substance qui protège les connexions neuronales dans le cerveau et qui supporte la transmission des informations et le transport de l’afflux nerveux. Les recherches démontrent à cet effet que les pointages de neurodéveloppement des enfants de 2 à 3 ans allaités sont plus élevés que ceux des enfants non allaités.
En d’autres termes, le lait maternel soutient le développement neurologique de bébé en lui fournissant les éléments essentiels à sa formation. De surcroît, il favorise également les interactions fréquentes entre maman et bébé. Ce précieux contact peau à peau amène chaleur, réconfort et confiance au nourrisson, en plus de créer et de renforcir le lien d’attachement. Combiné à d’autres piliers du maternage proximal (cododo, portage, motricité libre, etc.), l’allaitement aura pour effet de construire de solides bases sur le plan émotionnel de l’enfant, bases utiles pour les relations futures. Enfin, chaque tétée provoque une hausse du niveau d’ocytocine (hormone de l’amour), instaurant détente, calme et bien-être chez enfant.
L’allaitement s’installe dans un duo mère-enfant et est profitable tant chez l’un que chez l’autre. Pour la maman, l’un des premiers avantages de la lactation est l’action de celle-ci, quelques minutes après l’accouchement. En effet, la montée de prolactine (hormone à l’origine du lait maternel) provoque des contractions de l’utérus, l’aidant ainsi à reprendre sa taille et sa place plus rapidement.
Également, la production de lait maternel chez la femme entraîne généralement une perte graduelle, mais notoire, du poids pris durant la grossesse. Le phénomène est simple ; l’allaitement demande au corps de puiser dans ses réserves de graisse. Énergivore, l’action de nourrir bébé requiert un apport calorique élevé, car le corps de maman brûle en moyenne 270 calories pour produire 8 onze de lait. Ainsi, plusieurs femmes allaitantes ont vu leur taille « d’avant » revenir dans les semaines et mois après la naissance.
L’allaitement maternel et exclusif a cette réputation de retarder le retour des menstruations. Pour certaines, il s’agit là d’un avantage considérable en soi. Par ailleurs, cette absence de règles réduit également l’exposition des cellules mammaires à l’estrogène. Soutenue par de nombreuses études à cet effet, la Société canadienne du cancer informe que cette réduction du nombre total de cycles entraîne la réduction du risque de cancer du sein. Plus encore, l’effet bénéfique en serait décuplé suivant la durée globale de l’allaitement.
Enfin, tout comme bébé, l’allaitement procure un bien-être sans nom à la maman. Les hormones libérées pendant les tétées sont reconnues pour leurs effets antistress et calmants. L’ocytocine se déverse également du côté de la mère et favorise chez elle l’attachement. Chaque boire amène un contexte d’intimité et de proximité unique, contribuant ainsi au développement de l’amour mutuel. Dans ces moments, maman et bébé peuvent se regarder, se toucher, s’apprivoiser et apprendre à se connaître l’un et l’autre.
Comme tout ce qui touche à la parentalité, l’allaitement est un choix. C’est un don de soi, un cadeau précieux à s’offrir et à offrir à bébé. Généralement, il demande du temps et un certain apprentissage des deux parties concernées. De fait, malgré qu’il soit naturel d’allaiter, nourrir bébé au sein comporte des technicités (positions, stimulation, fréquence, etc.) qu’il vaut mieux étudier au préalable. Rares sont les mamans qui ne peuvent allaiter, tant qu’on leur donne l’information nécessaire et le soutien dont elles ont besoin.
Sources :
https://tel.archives-ouvertes.fr/EDEN/tel-00986264v1
https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/grossesse/la-preparation-l-allaitement/pourquoi-allaiter
https://www.who.int/topics/breastfeeding/fr/
https://www.medela.ca/fr/allaitement/meres-parcours/lait-maternel-contre-lait-artificiel
https://association-des-lactariums-de-france.fr/composition-du-lait-maternel/
https://naitreetgrandir.com/blogue/2009/05/15/allaiter-c-est-du-sport/
]]>Porter son enfant, c’est souvent une décision qui est prise avant sa naissance. Or, lorsqu’on s’intéresse à cet article de puériculture, on découvre que l’univers des porte-bébés est vaste et que leur achat n’est finalement pas si simple que ça. Afin de mettre un peu de lumière sur le sujet, nous vous présentons aujourd’hui le populaire modèle du mei tai.
À la simple écoute du nom de ce porte-bébé, on se doute fortement de sa provenance initiale. De fait, le mei tai ou Meh Dai (en cantonais) et le Bei Dai (en mandarin) désignent tous un porte-bébé originaire d’Asie. Issus de la tradition chinoise, les premiers modèles de mei tai se composaient uniquement d’un morceau de tissu rectangulaire faisant office de dossier et d’assise au bébé, ainsi que de quatre bandes aux extrémités. Les lanières du haut étaient utilisées comme bretelles et celles du bas, en guise de ceinture à la taille. Des nouages simples nécessitant peu de technique, rapide d’installation et pratique.
Au fil du temps, différentes cultures se sont approprié le mec tai, le modernisant et l’adaptant aux dernières tendances et technologies. Aux États-Unis par exemple, le rebord supérieur du porte-bébé a longtemps été de forme arrondie ou présentant un rabat pour accueillir la tête de l’enfant. Les Européens quant à eux ont vite compris l’importance de l’ajustement de la poche et ont adapté le mei tai en conséquence.
Aujourd’hui, le mei tai demeure très présent sur le marché et on en retrouve de toutes les formes, de toutes les couleurs et dans des matériaux variés.
Toujours parmi les porte-bébés favoris des nouveaux parents, le mei tai séduit pour son côté versatile, hybride et évolutif. Alliant les avantages de l’écharpe tissée à la rapidité d’installation d’un préformé, ce type de portage respecte également la physiologie de l’enfant. Bien installé dans le creux du porte-bébé, celui-ci conserve une position « dos courbé » naturelle et les genoux sont maintenus un peu plus haut que la taille (posture en « M »). La tête est soutenue jusqu’à ce que bébé puisse la tenir seul et l’effet d’enveloppement lui procure un sentiment de calme et de bien-être.
L’installation du mei tai est intuitive et s’adapte à tous les types de morphologie. De maman à papa et de papa à maman, l’ajustement se fait rapidement et sans complication. Nul besoin d’apprendre une foule de nouages complexes pour obtenir un portage confortable ne faisant pas de compromis quant au soutien lombaire du porteur et à la sécurité de bébé. Au ventre, au dos ou à la hanche, le mei tai permet de porter de différentes façons selon le stade de développement de l’enfant, de l’activité pratiquée ou de l’envie du moment.
Ne possédant aucune armature rigide, le porte-bébé mei tai prend peu d’espace. Souple et léger, il se glisse facilement plié dans le sac à couche, toujours à portée de main au besoin. Enfin, l’éventail de couleurs et de motifs des mei tai comble une large clientèle qui peut se permettre de suivre les tendances actuelles à un coût raisonnable.
La famille de produits Ü Baby ne comprenait jusqu’à récemment que des porte-bébés de type préformé, plus « rigide ». Les poches format nouveau-né et les poches préformées déjà offertes sont conçues pour s’ajuster à un harnais indépendant, de manière à former un ensemble cohérent, ergonomique et modifiable au fil du temps.
Mais voilà que récemment, un « p’tit nouveau » fait son entrée ; le porte-bébé mei tai.
Fabriqué à partir d’un tissu ultraléger, confortable, sécuritaire et qui respire, ce nouveau mei tai convient aux enfants, de la naissance jusqu’à un poids de 36 lb. Il évolue avec eux, grâce à une assise réglable en hauteur et en largeur. Que bébé soit ventre à ventre, au dos ou sur la hanche, le mei tai Ü Baby s’assure qu’il conserve une position verticale, physiologique et sécuritaire.
Instinctive, l’installation est facile ; spontanément, le porte-bébé s’adapte au corps du porteur. La boucle magnétique sécurisée sur la bande douce à la taille favorise la rapidité et la simplicité d’exécution, en éliminant l’étape de nouage aux hanches. La ceinture offre aussi l'avantage de pouvoir être placée à la hauteur de notre choix, pour avoir bébé à porté de bisous. Lors du portage au dos, elle permet d'être placé haut, favorisant encore une fois une meilleur répartition des charges. Les bandes de tissus restantes aux épaules peuvent être entrelacées sobrement, tel qu’expliqué dans cette vidéo, ou peuvent être combinées de différentes manières en fonction des préférences et des besoins. Les bretelles peuvent également être élargies pour favoriser la répartition de la charge de l’enfant sur le porteur.
À l’instar des autres porte-bébés de la gamme, les textiles utilisés pour les mei tais sont certifiés OEKO-TEX Standard 100 afin de garantir la qualité des produits qui entrent en contact avec la peau de bébé. Les insertions de cuir de tannage végétal sur les épaules et au dos ajoutent une touche unique et chic. Enfin, le choix de tissu aux coloris neutres et doux, très malléable, favorise les nœuds, des plus simples aux plus complexes. Et pour le bonheur de tous, le meh dai se lave facilement à la machine à laver.
Comme tous les autres porte-bébés, le mec tai a cette faculté de favoriser la proximité parent/enfant tout en permettant une mobilité inégalée. Par ailleurs, le mei tai est plus accessible que certains modèles et trouve sa place chez des familles désireuses de combiner la simplicité, l’élégance et l’effet enveloppant (cocon). C’est avec les mains libres qu’avec lui, vous pourrez faire quelques tâches, endormir bébé, vous balader en forêt et explorer le monde.
Accédez à la boutique en ligne Ü Baby.
Sources :
https://fidella.org/fr/origine-du-produit
]]>Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le langage n’est pas inné chez l’enfant. Si l’organisation cérébrale et l’ensemble de l’appareil vocalique (bouche, langue, épiglotte, glotte, cordes vocales, luette, etc.) nous prédisposent à celui-ci, l’usage des mots s’acquiert au fil du temps.
Tout comme la marche, la motricité, l’alimentation ou la propreté, le développement du langage s’apprend graduellement chez l’enfant. Alors que bébé n’exprime encore que des sons, des monosyllabes ou des cris, il s’exerce néanmoins à devenir un grand orateur. Découvrant ses organes phonatoires à grands coups de « bababa », le poupon apprend à les contrôler au fil des jours et des semaines. Ce babillage n’est que le prélude.
Autour du moment où il souffle sa première bougie, le tout petit prononce enfin ses premiers véritables mots. « Maman », « papa », « dodo », « balle », « chat » et « lait » sont des mots classiques issus du quotidien de l’enfant qui désignent les gens et les objets qu’il reconnaît parfaitement.
Vers 18 mois, certains enfants commencent à nommer des actions comme « manger », « boire », « jouer », etc. Ce n’est cependant pas une majorité qui y parvient. Le tout petit développe de plus en plus de mots au fil des jours, malgré la difficulté de prononcer certains sons. À la fin de sa deuxième année de vie, l’enfant qui a développé suffisamment son vocabulaire réussit à accoler deux mots ensemble pour construire de petites phrases.
Guider bébé vers ses premiers mots
Il n’existe pas de recette miracle pour faire parler son bébé plus rapidement. Le tout petit se développe à un rythme qui lui est propre et dont il est d’usage de respecter. Néanmoins, l’alphabétisation de l’enfant peut tout de même être stimulée par différents moyens, et ce, dès les premières semaines de vies de celui-ci.
Lorsque bébé arrive à dire plusieurs mots, il est important d’encourager ses initiatives de communication. Évitez de faire répéter ou de reprendre trop souvent un enfant qui ne prononce pas un mot de la bonne façon et si vous avez à le faire, ajoutez un complément d’information. Par exemple, si l’enfant dit « kiki » pour « biscuit », reprenez le mot en ajoutant des détails comme « tu aimerais avoir un biscuit à l’avoine ? ». Prononcez les mots lentement pour favoriser l’assimilation du vocabulaire.
Enfin, il est bon de répéter que chaque enfant est unique et que le développement de son langage l’est tout autant. Alors que l’un est plutôt axé sur la motricité, l’autre développe ces aptitudes sociales, langagières ou autres. Nul besoin de comparer son enfant au bébé du voisin. Soyez simplement attentif à l’évolution de votre tout petit afin de déceler de potentielles problématiques. Si vous soupçonnez une difficulté au niveau du développement du langage de votre enfant, le mieux est de faire appel à un spécialiste afin d’évaluer la situation et de prendre les actions nécessaires.
Sources :
http://developpement.ccdmd.qc.ca/fiche/developpement-du-langage-de-0-2-ans
https://www.viedeparents.ca/langage-2/
https://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/read_speak_sing_to_your_baby
https://cliniqueproaction.com/blogue/retard-de-langage-chez-lenfant-quand-faut-il-sinquieter/
https://www.etudier.com/dissertations/Le-Langage-Ne-Sert-Il-Seulement-Qu'%C3%A0/116888.html
http://www.linternaute.com/science/biologie/dossiers/06/0608-langage/9.shtml
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Comme son nom l’indique, le cododo est une méthode de sommeil où bébé et son/ses parent(s) dorment tous ensemble, dans le même lit. Différentes variantes sont également possibles, comme c’est le cas par exemple du poupon qui dort dans son berceau dans la chambre de papa et maman ou encore dans un moïse annexé au lit conjugal. Dans ces situations, il s’agit plutôt de co-sleeping, si une distinction doit être faite. D’une façon ou l’autre, l’idée réside dans le fait que le nourrisson n’est pas isolé dans une chambre à part pour ses premières semaines, ses premiers mois ou ses premières années de vie.
Les raisons souvent invoquées par les parents qui pratiquent le cododo, sont généralement d’ordre « pratique ». De fait, dormir tous ensemble facilite l’allaitement et permet de synchroniser le sommeil de maman à celui de bébé. Dans le cas contraire, se lever et aller chercher le poupon dans une autre pièce éveille complètement le parent, brisant ainsi le cycle de sommeil. De plus, dans l’attente de voir papa ou maman atterrir dans sa chambre, bébé a le temps de se réveiller complètement et d’entrer en crise. Ainsi, en cododo, tous dorment plus longtemps et plus profondément. Les réveils n’en sont que des demis et généralement la mise au sein se fait facilement, sans pleurs.
Mais les bénéfices retirés par l’enfant vont bien au-delà de l’aspect pratique de la méthode. De fait, le sommeil de proximité répond à certains besoins physiologiques et psychologiques de bébé. Selon de nombreuses études, le cododo permet de régulariser les battements de cœur, la respiration et la température du nourrisson. Il réduit également le risque de mort subite du nourrisson (MSN), principalement grâce au temps de réaction plus rapide des parents en cas de soucis.
Le cododo, comme tous les autres piliers du maternage proximal, favorise également le lien d’attachement. En répondant rapidement à ses besoins et en étant sensibles aux pleurs et cris d’alarme, papa et maman envoient un message clair à bébé : « tu peux toujours compter sur moi. » Le sommeil de proximité favorise donc les sentiments de sécurité, de réconfort et de confiance qui prennent racine plus facilement chez le poupon.
Contrairement à la croyance populaire spéculant que les bébés mis en cododo deviennent dépendants, les recherches et observations démontrent que ceux-ci sont plutôt sujets à une autonomie naturelle. De nature indépendante, ces enfants auraient peu ou pas d’objets transitoires (doudou, toutou, suce, etc.), car ceux-ci ne connaissent pas l’anxiété de séparation. Enfin, les poupons en cododo deviendraient, dans le futur, davantage épanoui et ayant une meilleure estime d’eux-mêmes.
Bien qu’il comporte de nombreux avantages, tant pour bébé que pour papa et maman, le cododo doit être fait de façon sécuritaire. Pour se faire, il est de mise de répéter certaines consignes ;
Si l’idée de faire dormir bébé dans votre grand lit vous inquiète, vous pouvez opter pour un moïse ou berceau annexé. Ainsi, chacun dort sur une surface séparée et sécuritaire tout en profitant des bienfaits de la proximité.
Enfin, il est important de préciser que le cododo n’est pas fait pour tout le monde et demeure un choix de parentalité qui doit être pris au sein du couple. Passer d’un lit conjugal à un lit familial peut incommoder l’un ou l’autre des parents. La peur de perdre l’intimité du couple, le manque d’espace, les réveils constants dus aux bruits que fait bébé en dormant n’est que quelques-unes des raisons pouvant vous faire reculer devant le cododo.
En revanche, si l’idée d’avoir bébé près de vous-même la nuit, de vous réveiller chaque matin avec comme première image une bouille souriante, de dormir paisiblement et à l’unisson vous plaît, nous vous encourageons à pousser votre réflexion plus loin. Le livre Dormir avec son bébé : un guide sur le sommeil partagé de James McKenna, un professeur d’anthropologie et directeur de laboratoire de sommeil comportemental mère-enfant de renommée mondiale, est un ouvrage complet abordant de long en large la question du cododo.
Pour discuter du sujet, ainsi que plusieurs autres liés à la maternité proximale, rejoignez notre groupe Facebook Maman proximale - Ü Baby.
Sources :
https://jematerne.com/2017/03/29/bienfaits-du-cododo-4-vertus-fantastiques-du-sommeil-de-proximite/
https://www.mamanpourlavie.com/sante/enfant/sommeil/273-cododo.thtml
https://www.terredemamans.com/cododo-et-le-co-sleeping.html
https://www.sosnancy.com/les-pour-et-les-contre-du-co-dodoet-jusqua-quel-age-le-pratiquer/
https://www.petiteamelie.fr/blog/avantages-lit-cododo
https://www.askdrsears.com/topics/health-concerns/sleep-problems/scientific-benefits-co-sleeping
http://www.psyris.be/le-cododo-une-pratique-a-placer-au-coeur-de-linteret-de-lenfant/
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Essentiellement, la DME est une approche selon laquelle les parents ne nourrissent pas bébé à la cuillère, mais lui offre plutôt des morceaux entiers d’aliments que l’enfant prend avec ses mains et porte à sa bouche lui-même. Un concept tout simple, mais qui nécessite une base pour bien comprendre et surtout pratiquer la DME de façon sécuritaire.
Autour de 6 mois, bébé est en mesure d’agripper des objets divers et de les porter à sa bouche. Il mâchouille, tète, déglutit et se prépare ainsi à l’introduction des aliments. Ses gencives et ses mâchoires sont désormais suffisamment puissantes pour arriver à écraser et mordiller. De plus, c’est aussi l’âge où le système digestif du poupon est assez mature pour digérer des aliments solides. En résumé, bébé est prêt à passer à l’étape suivante.
La diversification alimentaire par la DME propose une méthode où l’enfant découvre les aliments à son propre rythme, sans l’interférence des parents. La nourriture solide, directement déposée devant lui sera d’abord une source de jeu et d’exploration avant de devenir un réel moyen de s’alimenter. Aucun ustensile n’est requis, car bébé mange avec ses doigts et gère la quantité de nourriture qu’il consomme.
Dans un milieu proximal, maman et papa favorisent tout ce qui encourage le développement moteur respectant le rythme unique de l’enfant. En ce sens, la DME s’inscrit parfaitement dans ce type de parentalité, car elle encourage les expériences naturelles et l’apprentissage supervisé, mais initié par bébé. Rien n’est « forcé » et le tout petit dirige lui-même l’activité.
La DME favorise le développement de la motricité fine et la coordination œil-main et main-bouche. Les couleurs, les textures, les saveurs et les odeurs variées font également partie de l’exploration et stimulent les sens du poupon. C’est une occasion de plus pour découvrir et s’émerveiller devant l’éventail de possibilités qu’offre la nourriture.
De plus, l’alimentation autonome encourage les réflexes naturels des muscles de la bouche comme la mastication verticale, l’action de gruger, le balayage de la langue et des gencives de côté.
Pour assurer une diversification alimentaire réussie, il est conseillé de se documenter sur le sujet. Par quels aliments devrais-je commencer ? Mon enfant est-il prêt pour la DME ? Qu’est-ce que cela implique de faire la diversification menée par l’enfant ? Est-ce que c’est fait pour moi/pour ma famille ? Tant de questions auxquelles vous répondrez au fur et à mesure que vous explorerez le sujet.
Voici quelques consignes d’usage pour vous permettre de débuter :
L’alimentation autonome est un apprentissage qui s’effectue sur plusieurs mois. C’est un processus long et fastidieux qui peut causer quelques angoisses aux parents. Les risques d’étouffement, le réflexe vomitif et l’inquiétude quant à la quantité de nourriture ingérée font partie des questions fréquemment posées à ce sujet.
Les dégâts font également partie de la DME. Au début, bébé joue davantage avec la nourriture qu’il ne la consomme, cela fait partie du développement. Il y en aura partout ; dans le visage, sur les vêtements, dans les cheveux, sur la table et sur le plancher. C’est un passage obligé qu’il vaut mieux relativiser. L’acceptation et les bavettes à manches longues seront vos meilleures alliées.
La DME est une approche encore incomprise malheureusement. Il est possible que vous soyez questionné et jugé face à ce choix, principalement par un entourage peu renseigné. La meilleure façon d’aborder le sujet est d’expliquer les choses telles qu’elles le sont et de diriger les personnes méfiantes vers la documentation appropriée.
Enfin, la diversification menée par l’enfant vous permettra d’avoir d’incroyables moments en famille. Tous mangent la même chose et en même temps. C’est une occasion pour cuisiner santé, pour découvrir de nouveaux aliments, pour essayer des mets originaux et pour offrir le meilleur à bébé.
Sources :
https://fondationolo.ca/blogue/alimentation/alimentation-autonome-ou-dme/
https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=alimentation-autonome
https://bebemangeseul.com/la-pratique/
https://www.enfant.com/votre-bebe-0-1-an/0-3-mois/estomac-de-bebe-il-a-besoin-de-se-roder/
]]>Pour ses bienfaits, la Société canadienne de pédiatrie recommande l’allaitement exclusif de bébé jusqu’à 6 mois de vie. Du côté de Santé Canada, on préconise « l’allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois et en combinaison, jusqu’à l’âge de deux ans ou plus longtemps, avec une alimentation complémentaire adéquate ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va dans le même sens et recommande vivement l’allaitement exclusif de 0 à 6 mois, puis poursuivi jusqu’à au moins 2 ans.
Ces recommandations se basent sur des études scientifiques qui font état des meilleures pratiques du point de vue de la santé de l’enfant. Elles ne tiennent cependant pas compte de nombreux facteurs qui peuvent mettre fin plus rapidement à l’allaitement.
Le sevrage survient-il toujours de façon abrupte ? Quelles sont les raisons invoquées par les mamans pour interrompre l’allaitement ? Comment est vécue cette phase de transition dans la vie de bébé et de maman ? Effectuons ensemble un petit tour d’horizon pour mettre en lumière cette étape importante qu’est le sevrage de bébé.
Même si chaque histoire est composée d’un début, d’un milieu et d’une fin, rares sont celles qui se répètent. Il en va de même pour le parcours de l’allaitement qui s’amorce, se vit et se termine d’une façon différente dans chaque famille. C’est un cheminement unique, tout autant que vous l’êtes, vous et votre bébé.
La finalité de cette aventure, c’est l’étape du sevrage. À ce moment, selon l’âge de bébé et le stade de son développement, l’enfant compensera ses besoins énergétiques avec du lait maternisé, du lait de vache ou de la nourriture solide.
Il existe divers types de sevrages :
La Leche League, un organisme reconnu mondialement pour son information, son éducation et sa promotion de l’allaitement, soutien que le sevrage naturel se manifeste normalement chez l’enfant entre 2,5 et 6 ans.
Aujourd’hui, le sevrage naturel est un sujet toujours tabou et les mamans qui y aspirent ne sont encore qu’une minorité malheureusement.
Plusieurs raisons poussent les mères à agir ainsi : l’impression de ne plus avoir de lait, peur/malaise d’allaiter un bébé avec des dents, début d’une nouvelle grossesse, désir de partager cette tâche avec papa et de ne plus être la seule à devoir combler ce besoin, allaitement douloureux ou complications (mastites, crevasses, engorgement, lymphangite, abcès, etc.), un retour au travail ou le placement de bébé en garderie, une pression de l’entourage (conjoint, famille, amis), etc.
Et parfois, le cœur n’y est tout simplement plus et la maman ne ressent pas le besoin de poursuivre l’allaitement outre mesure.
Pour réussir ce type de sevrage, il est de mise de ne pas couper les tétés soudainement, mais plutôt d’y aller progressivement en remplaçant un à quelques boires par jour, par un biberon. Cela réduira les risques de complications pour la maman et sera une plus douce transition pour bébé.
Ce type d’arrêt de l’allaitement n’est pas souhaitable, car il peut être traumatique pour l’enfant et engendrer des problématiques chez la maman.
Ainsi, il existe autant de scénarios différents que de parcours d’allaitement. Entre l’arrêt précoce (alors que l’aventure commence à peine), le sevrage temporaire, le sevrage planifié et le sevrage naturel, il subsiste un large spectre de possibilités.
« Il n’est pas un peu vieux pour être allaité ? »
« Quand penses-tu arrêter ? »
« Il faudra sevrer ton bébé avant que celui-ci entre en garderie ! »
« Ton lait ne suffit plus, il n’a pas l’air de prendre de poids ! »
Qu’ils soient parents ou pas, il semble que l’entourage se sente parfois concerné par les choix fait en matière de parentalité. L’allaitement n’y échappe pas et tous y vont de petits commentaires, recommandations (quelques fois erronées), remarques, etc.
Les mamans allaitantes, principalement celles qui prolongent l’exercice au-delà des 6 mois de bébé, se voient régulièrement pointées du doigt. Des mamans, jugées à tort de « trop fusionnelles et protectrices » envers leur nourrisson, finissent par abandonner l’allaitement en dépit de leur propre désir, uniquement pour en finir avec le bourdonnement incessant des commentaires à leur égard.
Chez Ü Baby, nous sommes d’avis que personne ne devrait s’interposer dans les choix que nous faisons pour nos enfants. La décision du sevrage précoce ou tardif nous appartient. Il devrait relever d’un consensus commun entre la maman et le bébé, lorsque l’un ou l’autre (ou les deux) est prêt à faire la transition.
Le sevrage, c’est synonyme de la fin. Une page qui se tourne, un livre qui ne sera plus jamais ouvert. D’après la façon dont se termine l’aventure, les sentiments de maman peuvent être mitigés : soulagement, culpabilité, déception, tristesse, inquiétude, nostalgie, etc.
Pour beaucoup de femmes, il s’agit d’une étape difficile à vivre. Le détachement de l’enfant, les adieux aux petits moments de complicité en tête à tête, l’impression de ne plus avoir cette proximité unique avec bébé, le sentiment d’être soudainement inutile et voir son enfant grandir peut laisser une impression douce-amère. Un véritable deuil qui devra être vécu tel que la maman l’entend. Puis, doucement, de nouvelles expériences feront place à l’allaitement, permettant ainsi de créer des liens puissants et des souvenirs tout aussi mémorables.
Cette phase de deuil est loin d’être un passage obligé auquel doivent se restreindre toutes les mères allaitantes. Bon nombre de ces mamans regardent leur parcours d’allaitement avec reconnaissance, bonheur et fierté. Un sentiment d’accomplissement incomparable d’avoir donné, sur une période qui leur est propre, le meilleur d’elle-même à leur bébé.
Rejoignez dès maintenant le groupe Facebook privé Maman proximale - Ü Baby pour échanger avec d’autres mamans sur les sujets qui vous touchent le plus.
Sources :
https://academic.oup.com/pch/article/9/4/259/2648591
https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1598
https://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/breastfeeding
https://www.who.int/elena/titles/breastfeeding_education/fr/
https://www.lllfrance.org/1132-50-et-le-sevrage-comment-ca-se-passe
]]>On le sait, les pédagogues et les scientifiques nous mettent de plus en plus en garde contre l’utilisation des écrans à grande échelle, car leurs effets néfastes sur la santé neurologique de l’enfant vont de la « difficulté de concentration à l’addiction ». Même si les directives en ce sens ne sont pas tranchées au couteau, il semble que certaines lignes directrices se dessinent ;
Avant 2 ans, bébé ne devrait pas être exposé à aucune forme d’écrans
Entre 2 et 5 ans, l’usage de la télévision n’aurait pas ou peu d’impact à raison de moins d’une heure par jour
Après 5 ans, la consommation d’écrans ne devrait pas excéder plus de deux heures par jour.
Les différents médias, principalement la télévision, favorisent la passivité et peuvent avoir de lourdes conséquences sur le développement, tant intellectuel, émotionnel ou langagier chez le tout petit. Sans même arriver à décoder ce qui se passe sous leurs yeux, les enfants sont hypnotisés par les écrans. La succession d’images colorées et de sons les rendent stoïques, absents et coupés du monde extérieur.
Cette déconnexion sur l’environnement immédiat est la plus susceptible de laisser des dommages sur le développement de l’enfant. De fait, elle prive le poupon d’expériences et de jeu en interaction avec les autres. Composantes essentielles au bon développement moteur, neurologique, sensoriel et affectif, ces apprentissages se font loin des écrans, de ce côté-ci du monde réel. Par exemple, si vous amenez l’enfant en forêt et lui faites découvrir le lichen qui pousse sur la roche, vous sollicitez chez lui différentes facultés : le toucher (la mousse), l’ouïe (les sons ambiants de la forêt, le son de votre voix), les émotions (la découverte, la fierté, l’éblouissement, la quiétude, etc.), le respect (de l’environnement, de la préservation de la nature), etc. C’est une expérience enrichissante qui participera à son évolution sur plusieurs plans.
À l’instar de ces expériences authentiques, l’exposition trop grande aux écrans empêche aussi les enfants de pratiquer l’activité physique au quotidien. Le manque important de bouger entraîne non seulement un risque accru de surpoids ou d’obésité, mais également un mauvais développement des habiletés motrices comme marcher, courir, danser, sauter, lancer, ramper, grimper, attraper, glisser et autres qui sont indispensables au développement global de l’enfant.
Malgré la présence d’émissions éducatives dans l’univers télévisuel, celles-ci n’auraient aucune incidence sur l’évolution hâtive des enfants. Au contraire, l’usage abusif des écrans nuirait au développement du langage, au sommeil, aux capacités d’attention, au comportement en général et à la réussite scolaire.
Un téléphone intelligent toujours à portée de main, une routine de matin qui commence par un déjeuner devant la Pat’Patrouille, les jeux sur la tablette. Les écrans sont littéralement intégrés dans notre vie. Ils font partie de notre travail, de nos loisirs et de notre vie de famille.
Afin de diminuer quelque peu la consommation d’écran à la maison, la meilleure chose à faire est de montrer l’exemple. Par un beau week-end d’hiver, au lieu de s’étendre devant un énième film, habillez-vous pour aller jouer dans la neige. Gageons que les enfants vous suivront volontiers, surtout si vous sortez les pelles pour construire un fort ou commencer à rouler la première boule d’un bonhomme de neige.
Au quotidien, lâchez votre cellulaire en présence des gamins et adonnez-vous plutôt à des activités créatives, ludiques, intéressantes et adaptées à leur âge. Brisez la routine en proposant tantôt un bricolage coloré, une expérience scientifique, une recette de muffins, une cabane de draps et de coussins, etc. Vous êtes musicien ? Partagez cette passion avec vos enfants en leur organisant un concert privé ou en créant avec eux une nouvelle mélodie.
L’heure des repas est une belle occasion pour encourager les échanges. Éloignez les téléphones de la table, fermez la télévision qui joue en trame de fond et parlez-vous ! Si vous n’avez rien à raconter, proposer encore une fois un jeu oral (devinette, petits mimes, etc.). Qui gagnera le concours de la meilleure grimace avec la bouche pleine de patates pilées ?
Enfin, n’ayez pas peur de l’ennui, il est formateur pour l’enfant. Il est prouvé qu’un tout petit qui « ne sait pas quoi faire » sera porté à utiliser davantage son imagination. L’ennui rendra l’enfant plus autonome et capable de se débrouiller par lui-même, lui permettant également de découvrir de réelles passions et d’apprivoiser les courts moments de solitude.
Quoi de plus long qu’un trajet à entendre son enfant pleurer à l’arrière de la voiture où qui crie à chaque cinq minutes « est-ce qu’on arrive bientôt ? ». Pour éviter cela, plusieurs parents se tournent vers les solutions numériques telles que les tablettes ou les DVD portatifs s’ajustant à l’appui-tête de l’automobile.
Oui c’est long Montréal-Québec, mais ce n’est pas forcément un tour de force que de passer le trajet sans écrans et l’occasion est bonne de favoriser une fois de plus le neurodéveloppement de l’enfant. Pratiquez le transport actif ! Selon l’âge de l’enfant, l’un des deux parents peut s’asseoir à l’arrière pour divertir le tout petit avec différents jeux à manipuler. Plus tard, toute la famille peut prendre plaisir à jouer à La Fureur en baissant le son de la radio et en complétant la chanson. Vous pouvez également encourager l’enfant à décrire ce qu’il voit par la fenêtre, quelles couleurs sont perçues, etc. Lire une histoire, écouter de la musique et chanter sont d’autres possibilités à explorer lors des déplacements.
La parentalité proximale ne rejette pas l’utilisation catégorique des écrans. Loin d’avoir l’intention de stigmatiser leur usage, elle préconise cependant une consommation avertie et modérée des médias numériques chez les enfants. Davantage axés sur le slow living, les échanges et les expériences favorisant le développement optimal des plus jeunes, les parents proximaux sont toutefois bien conscients de l’omniprésence des écrans dans nos vies occidentales.
Plutôt que d’interdire systématiquement le temps d’écrans, la parentalité proximale en diminuera plutôt sa consommation au minimum. Suivant le stade de développement de l’enfant, on lui permettra d’écouter la télévision, de naviguer sur internet ou de jouer à des jeux vidéo selon une proportion de temps raisonnable. De plus, papa et maman doivent être avisés sur ce que regardent les enfants et discuter de ces choix avec eux. En ce sens, il est recommandé de placer les appareils dans les endroits passants de la maison pour pouvoir garder un œil sur ce que consultent les tout petits.
Comme tout ce qui touche à la parentalité proximale, réduire l’utilisation des écrans signifie pour les parents d’être plus présents dans la vie des enfants. En éliminant cette béquille que sont les médias numériques, cela demande d’être davantage attentif aux besoins des petits, de s’impliquer activement dans leur éducation et de fournir ce que certains considèrent comme des « efforts ». Ce choix, vous le faites pour le bien-être de vos enfants et de la vie de famille.
Sources :
http://inpes.santepubliquefrance.fr/slh/articles/400/05.htm
https://www.canalvie.com/famille/vie-de-famille/4-bienfaits-de-l-ennui-chez-l-enfant-1.2449635
https://www.cps.ca/fr/documents/position/le-temps-d-ecran-et-les-jeunes-enfants
]]>Les neuf mois de gestation proposent une expérience unique en soi et chaque parent le vit à sa manière. Or, que ce soit pour concrétiser cette grossesse ou pour établir déjà un lien affectif avec le poupon, plusieurs actions peuvent être prises afin d’entrer en contact et de « dialoguer » avec le bébé in utéro.
En effet, même au chaud dans le ventre de maman, bébé développe ses sens et est sensible à ce qui l’entoure. Entrer en communication avec lui permet de mettre déjà les bases du lien d’attachement et de pouvoir recréer cet environnement réconfortant après sa naissance. Il suffit d’être à l’écoute des sensations, des réactions, et des perceptions lorsque vous initiez un échange avec bébé.
Le dialogue avec bébé in utéro en est un à double sens. Vous parlez à bébé et bébé vous répond par le biais de méthodes diverses ; le toucher, la voix (les sons) et la pensée.
Le toucher est le premier mode de communication universel. Dès le 3e mois de grossesse, il est possible de manifester votre présence à bébé par le toucher du ventre. Des techniques telles que l’haptonomie (toucher affectif) sont enseignées par certains professionnels de la santé formés spécifiquement.
Essentiellement, le toucher permet d’entrer en contact de façon particulière avec le fœtus en effectuant de légères pressions, avec les mains, sur le ventre de la femme enceinte. La maman peut se soumettre elle-même à l’exercice régulièrement, mais la grande force de cette méthode réside dans le fait qu’elle permet d’inclure le papa ou encore les frères et sœurs du poupon. Petit à petit, les réactions du fœtus seront mesurables et imputables à vos propres gestes. Par exemple, bébé peut venir se lover dans le creux des mains de papa ou donner de petits coups en réponse à une caresse. Vous apprendrez à reconnaître les mouvements fins de l’enfant et à approfondir le lien d’attachement. Vecteur de communication, le toucher permet également de conférer un sentiment de sécurité au futur bébé.
De nombreux ouvrages, tutoriels et formations sont disponibles pour accroître vos connaissances et mettre en pratique les bases du toucher affectif avec votre enfant.
L’enfant à naître développe son audition autour du 5e mois de gestation. Très tôt cependant, il sait reconnaître les vibrations émises par la voix de la mère. Cela peut paraître étrange de parler ainsi à voix haute à un enfant qui n’est pas de ce côté-ci de notre réalité. Or, de nombreuses études ont démontré les bienfaits de parler de vive voix à bébé. Les paroles ou les chants permettent d’entretenir une autre forme de communication avec le fœtus. Si cela vous semble moins naturel de lui raconter votre journée ou vos états d’âme, vous pouvez simplement chanter pour lui une berceuse qu’il pourra reconnaître après sa naissance comme un signe apaisant.
De fait, bon nombre de femmes s’initient aux chants prénataux. Ceux-ci permettent à la future mère de la plonger dans un état de détente, de calme et de bien-être pendant sa grossesse, ce qui aura forcément des répercussions positives chez le bébé.
Dans le même ordre d’idées, vous pouvez stimuler le sens de l’ouïe du bébé en lui faisant écouter de la musique ou en portant un bola de grossesse (sorte de collier reposant sur le ventre de la future maman émettant un tintement doux à chaque mouvement pour apaiser le bébé). Usez de créativité et faites ce qui vous semble le plus naturel pour vous et votre bébé.
Peu importe la technique de communication utilisée, elles sont toutes propulsées par l’intention que l’on y met. Par ailleurs, la maman bénéficie d’un lien unique et privilégié avec son bébé et peut ainsi lui parler de « l’intérieur ». Dans une approche davantage scientifique, le sage-femme français Benoît Le Goëdec affirme que « même si la maman ne touche pas son ventre ou ne parle pas à son bébé, on a observé la même réactivité fœtale comme l’expliquent les travaux de Marie-Claire Busnel (chercheure et spécialiste de la vie intra-utérine). Si vous dirigez votre pensée vers votre enfant, il le ressentira ».
Cette forme de communication peut également puiser ses racines dans la spiritualité. En effet, plusieurs mamans s’adonnent au dialogue avec bébé via la relaxation, la méditation, le yoga prénatal, etc. Certaines parlent même de connecter avec l’âme de bébé avant sa naissance et de nombreuses capsules de méditation guidée sont proposées sur le web pour favoriser cette rencontre symbolique.
Parler avec le poupon, c’est avant tout une histoire d’ouverture du cœur et de l’esprit. Si l’un ou l’autre de ces outils vous interpelle, n’hésitez pas à poursuivre vos recherches. L’important, c’est d’être confortable avec la méthode choisie et de ne pas forcer les choses. La communication doit se faire de manière fluide et naturelle, en total accord avec vous-même. Invitez papa et les autres membres de la famille à poser des gestes concrets peut également favoriser le premier contact avec bébé et avoir pour effet de resserrer les liens autour de l’enfant à naître.
Sources :
https://www.youtube.com/watch?v=QJyb-7rg5X8
https://www.youtube.com/watch?v=nNQka39qSp0
https://supersparents.fr/5-facons-de-communiquer-avec-bebe-in-utero/
https://www.passeportsante.net/fr/grossesse/Fiche.aspx?doc=communiquer-avec-bebe
]]>La philosophie repose sur un état d’esprit général. Le respect, la douceur, l’empathie, la compassion et la réflexion sont mis de l’avant, non seulement dans la pratique de l’éducation de l’enfant, mais également envers soi-même et les autres. Elle demande une certaine ouverture du cœur et de l’écoute afin de comprendre et de répondre aux besoins spécifiques de bébé.
Plus spécifiquement, la parentalité proximale s’appuie sur des pratiques telles que le cododo, le portage, l’allaitement prolongé, la motricité libre, le peau à peau à la naissance et le fait de ne pas laisser bébé pleurer inutilement. La ligne n’est pas tracée au couteau et les parents dits « proximaux » peuvent intégrer l’une ou l’autre de ces méthodes à des degrés différents.
Au cours des années 1960, de nombreuses études et recherches sont menées par le pédopsychiatre et psychanalyste anglais John Bowlby qui s’intéresse à la corrélation entre la nécessité innée et fondamentale du sein (contact physique avec la mère) et le développement affectif et émotionnel de l’enfant.
Ainsi, en 1990, « l’attachement » est reconnu comme un besoin neurologique primaire et essentiel chez l’enfant. De fait, ce lien unique et précieux qui relie bébé à ses parents a une incidence certaine sur sa capacité future à entrer dans des relations saines, empathiques, pacifiques et durables, et ce, même à l’âge adulte.
Fort des écrits de Jean Liedloff (auteure américaine reconnue pour son ouvrage Le Concept du continuum), des constats prononcés par le psychiatre Bowlby ainsi que des nombreuses thèses venant corroborer ses recherches, le pédiatre américain William Sears popularise le concept de la parentalité proximale (attachment parenting) un peu avant les années 2000.
Afin d’illustrer clairement ses propos, Sears propose aux nouveaux parents The 7 B’s of Attachment Parenting qui se décline comme suit : Birth-bonding (peau à peau), Breastfeading (allaitement), Baby wearing (portage), Bedding close to baby (cododo), Belief in the language value of your baby’s cry (donner de la valeur et comprendre les pleurs de bébé), Beware of baby trainers (motricité libre), Balance in parenting (équilibre dans la parentalité).
Certaines méthodes du proximal sont pratiquées depuis bien longtemps à travers le monde. C’est notamment le cas du cododo au Japon, qui relève davantage d’un phénomène culturel que d’un choix parental. Pour des raisons pratiques, le portage est également répandu dans de nombreux pays comme l’Afrique, l’Amérique du Nord, l’Arabie, le Mexique, etc. Sans forcément mettre de mot sur cette forme de parentalité, ses principes fondamentaux sont utilisés aux quatre coins de la planète.
Au Québec, le concept du maternage proximal est de plus en plus démocratisé en 2019, bien qu’il se heurte encore aux mœurs et croyances populaires tenaces. Par exemple, on questionne et pointe encore du doigt les femmes allaitant leur bébé plus « âgés », en dépit des recommandations claires de l’Organisation mondiale de la Santé qui préconise l’allaitement prolongé (au moins 2 ans). Le portage, le cododo et la réponse rapide aux pleurs demeurent encore incompris pour bon nombre de personnes, puisque ces pratiques ne s’inscrivent pas dans les us et coutumes des générations nord-américaines précédentes. Or, la quantité impressionnante d’informations sur le sujet et le nombre croissant de nouveaux parents proximaux entraîne une certaine curiosité et une nouvelle ouverture d’esprit à l’égard de ce type de parentalité.
Enfin, il est bon de souligner qu’il n’existe pas de bonne ou de mauvaise façon d’élever un enfant. Aucun parent n’a reçu le « mode d’emploi » et chacun s’y consacre du mieux qu’il peut, avec l’expérience et le bagage qui lui est propre. Peu importe les choix en lien avec la parentalité, ceux-ci trouvent toujours des défenseurs et des réfractaires. C’est dans la nature même de l’humain de rejeter ce qui lui semble différent, le plaçant devant sa propre réalité et ses propres choix.
Sources :
https://www.gazettedesfemmes.ca/10997/le-maternage-proximal-entre-amour-et-malaise/
http://www.attachmentparenting.org/
https://www.askdrsears.com/topics/parenting/attachment-parenting
https://www.youtube.com/watch?v=l097WTCjhV4
https://www.lireaumonde.com/le-sommeil-partageacute-au-japon.html
https://www.who.int/nutrition/topics/exclusive_breastfeeding/fr/
]]>Or, dans diverses situations, porter bébé au creux des bras peut être difficile, surtout à cause du poids grandissant de l’enfant. Il se peut aussi qu’à un moment ou à un autre, maman ou papa a besoin de ses deux mains pour réaliser certaines activités. C’est le cas principalement lorsque vous sortez de la maison.
En voyage, au magasin, à l’épicerie ou dans les transports en commun, quel est le moyen le plus efficace pour trimbaler bébé ; la poussette ou le porte-bébé ?
La poussette est un article de puériculture très populaire qui peut être pratique dans plusieurs occasions. Au restaurant, par exemple, elle permet de déposer bébé dans un endroit sécuritaire et de poursuivre sa sieste tout en profitant d’un repas en amoureux.
C’est aussi un produit idéal pour transporter de petits bagages. De fait, certains modèles sont munis de plusieurs compartiments pouvant accueillir les sacs de magasinage ou autres articles (cellulaire, café, monnaie, etc.).
L’enfant étant installé « à part », le parent n’a pas à composer avec la charge pondérale de bébé et peut, à tout moment, utiliser ses deux mains en demeurant près du pousse-pousse.
Par contre, selon le modèle choisi, la poussette peut prendre beaucoup de place. Même pliée, il faut prévoir un espace considérable pour la ranger, tant à la maison qu’en déplacement dans l’auto.
De plus, la poussette ne vous permet pas d’aller partout où vous le désirez. Il n’est pas rare que certains lieux refusent les poussettes à l’entrée, le temps de réaliser l’activité en question (par exemple, une section spéciale dans un zoo, un musée, etc.). Elle ne permet pas non plus de gravir des escaliers ou d’aller dans des endroits plus exigus. En vacances, elle limitera ainsi vos déplacements et freinera potentiellement votre spontanéité. Les randonnées dans le bois sont également restreintes avec la poussette, à moins de déambuler uniquement dans des sentiers larges, aménagés et peu escarpés.
L’utilisation des transports en commun est un autre défi que rencontre l’emploi de la poussette. Dans un autobus de ville ou un métro bondé, une poussette est difficile à manœuvrer et fera probablement soupirer bien des usagers. L’item est si encombrant, qu’il est possible pour les chauffeurs de refuser l’accès au véhicule si celui-ci n’a pas l’espace suffisant pour accueillir la poussette, forçant ainsi le parent à attendre un prochain transport.
Forts des recherches, d'études et d'expériences réalisées afin d’offrir au public un porte-bébé ergonomique et inclusif, notre choix est une évidence même : nous préférons le porte-bébé à la poussette !
La mobilité est l’une des principales raisons pourquoi nous favorisons cette option.
Beau temps ou mauvais temps, été comme hiver, le portage demeure la manière la plus simple de se promener avec bébé. Il est possible d’utiliser un porte-bébé partout (ou presque) et celui-ci ne prend pas beaucoup d’espace, ni chez soi ni dans la valise !
En outre, le porte-bébé répond à des besoins d’ordre affectif. Le contact physique qu’il procure rassure grandement l’enfant et lui apporte confiance, sécurité et réconfort. Ces éléments sont essentiels au bon développement neurologique et à l’apprentissage de l’autonomie chez bébé.
Enfin, à l’inverse de la poussette, la position physiologique que respecte le porte-bébé assure à l’enfant une meilleure stabilisation de son tronc et un contrôle de tête optimal. Il lui permet également d’explorer le monde à hauteur d’homme et de découvrir les différents éléments que lui présente maman ou papa.
Beaucoup de parents ne feront pas de choix entre la poussette et le porte-bébé et opteront pour les deux, tout simplement. L’utilisation de l’un ou de l’autre variera selon les occasions. Dans les deux cas, il est toujours préférable de se renseigner, d’essayer plusieurs modèles et demander conseil afin de faire un choix éclairé reflétant notre mode de vie et notre budget.
Sources :
📸de gauche sur la couverture : Naomie Gagnon Photographe
]]>La vie va si vite, surtout à une ère où nous avons davantage hâte à demain qu’aujourd’hui. C’est normal d’avoir envie parfois de peser sur « pause », de reprendre son souffle et de ralentir la cadence. C’est ce que nous offre le slow parenting.
Le concept du slow parenting existe depuis déjà quelque temps et emboîte le pas au mouvement slow living apparût au début des années 80 en réponse à une vie en constante accélération. Cette tendance rejette ainsi le stress, la pression de la performance, le « toujours plus » et le « toujours plus vite » de la société actuelle.
Tout comme le slow living, le slow parenting s’inscrit dans un mode de vie qui tend vers la simplicité. « Ralentir en famille », ça signifie prendre et se donner du temps, participer à la vie commune, entrer réellement en relation les uns avec les autres. Ça suppose également de savourer pleinement l’instant présent, d’éveiller ses sens, de développer sa créativité. S’ancrer dans le moment présent. Prendre le temps d’écouter, de sentir, d’observer et d’être.
Prendre le temps de prendre le temps…en famille !
Les piliers du maternage proximal, par définition, permettent à l’enfant d’évoluer à son rythme. La motricité libre, par exemple, recommande de ne pas précipiter les étapes nécessaires au développement moteur de l’enfant. Rouler du dos au ventre et du ventre au dos, l’action de ramper et la marche à quatre pattes sont des phases nécessaires qui s’acquièrent à un rythme différent selon chaque enfant.
La diversification menée par l’enfant (DME) ou alimentation autonome, suppose également de laisser bébé faire ses propres expériences en matière de goût et d’explorer lentement les couleurs, les textures, les odeurs et les saveurs différentes que lui offre la nourriture. Il en va de même pour le cododo qui permet à l’enfant d’acquérir des compétences de confiance et de sommeil tout doucement, près de ses parents.
Ainsi, à plusieurs égards, le maternage proximal et bienveillant s’inscrit dans la tradition du slow parenting. Dans les deux cas, on invite l’enfant à expérimenter par lui-même ses capacités en l’observant et en l’assistant au besoin. Dans l’un comme dans l’autre, on donne également à l’enfant le temps d’en être un.
Pour ralentir la cadence et intégrer un peu de slow parenting dans votre vie afin de profiter pleinement des moments en famille, vous pouvez mettre en pratique les quelques petits exercices suivants :
Enfin, le slow parenting ne suppose pas de tout mettre au neutre, mais plutôt de se réapproprier son temps, de profiter des petits plaisirs de la vie, de se ramener à l’essentiel, d’être plus présent dans l’immédiat et d’améliorer sa qualité de vie. Il aide les enfants à trouver leur rythme tout en favorisant leur autonomie et en valorisant la communication et les liens interpersonnels.
Sources :
]]>Or, que vous l’ayez envisagé ou non, le déroulement et la finalité de votre accouchement ne se sont malheureusement pas déroulés ainsi. Induction, travail déclenché par hormones synthétiques et césarienne d’urgence sont des scénarios venant brouiller le portrait d’une naissance paisible.
Dans ces circonstances, comment faire pour créer le lien d’attachement si précieux dans les premières heures et les premiers jours de vie de bébé ? Lorsqu’on est déçues de son accouchement ou après avoir été séparé de notre enfant dès les premiers instants, il est tout de même possible et nécessaire de construire une relation mère-enfant de confiance et d’amour. Ainsi, plusieurs outils peuvent favoriser l’édification de ce lien puissant.
Lors d’un accouchement « naturel » (par voie basse), le corps se prépare doucement, à un rythme physiologique adapté au corps de la future maman. Cette préparation joue un rôle essentiel également au niveau psychologique, car le processus permet à la mère d’être pleinement consciente et actrice de son accouchement. Elle participe ainsi activement à la naissance de son bébé en variant les positions, en visualisant la venue au monde, en chantant, en parlant à bébé, etc.
Après l’accouchement, quand tout se déroule sans complications, le médecin ou la sage-femme dépose rapidement le bébé sur le ventre de sa mère. Elle peut ainsi sentir son poids, son odeur et sa chaleur dès les premières secondes. Maman peut aussi caresser bébé et plonger son regard dans le sien. Ils se découvrent mutuellement, lentement et naturellement.
À l’inverse, les actes médicaux comme la césarienne sont plutôt perçus comme anti-physiologiques. La maman a peu ou pas de contrôle sur les événements. Alors que son corps subit des gestes invasifs et médicalisés, elle peut se sentir en décalage avec ce qui se passe, confrontée à la réalité d’un accouchement auquel elle ne participe pas. Parfois, la rencontre avec bébé est aussi retardée pour des raisons médicales, ce qui complexifie davantage la création du lien d’attachement mère-enfant.
Bouleversée par les circonstances de l’accouchement et privée des précieuses minutes suivant la naissance de bébé, la maman peut parfois ressentir une grande souffrance physiologique face au processus, trouver difficile d’endosser pleinement son rôle de mère et de tisser un lien solide avec son bébé.
Dans un premier temps, il est bon de rappeler l’importance de la préparation en vue de l’accouchement. La visualisation des différents scénarios possibles vous aidera à relativiser une naissance qui ne s’est pas passée tel que prévu. Discutez-en en amont avec votre médecin ou sage-femme afin de connaître les diverses issues et les mesures prises pour pouvoir construire un lien solide avec l’enfant après la naissance.
Suite à une césarienne, si la situation s’y prête, vous pouvez demander au corps médical de déposer votre bébé sur votre poitrine immédiatement après la naissance. Le contact peau à peau aidera bébé à régulariser sa chaleur, son rythme cardiaque, son niveau de glucose et sa respiration. Pour maman, il est prouvé que la sécrétion d’hormones à cet instant précis favorise l’allaitement et l’attachement. Si le contact n’est pas possible dès la fin de la chirurgie, demandez de pratiquer le peau à peau le plus rapidement possible dans la salle de réveil ou dans votre chambre.
L’allaitement est également un moyen efficace de connecter avec son poupon. Selon les circonstances, vous pouvez faire la demande qu’on installe bébé au sein dès que l’occasion s’y prête. C’est une chance unique et merveilleuse de faire connaissance avec le nouveau-né. Dans certains cas, l’allaitement sera salvateur pour la maman, un baume sur un accouchement qu’elle croit raté. L’allaitement procure le sentiment de donner le meilleur à son enfant et que personne d’autre n’est en mesure de le faire à sa place. N’hésitez pas à demander de l’aide des soignants ou de spécialistes pour trouver des positions d’allaitement confortables et pour obtenir les meilleurs conseils en lactation.
Lorsque votre condition physique le permet, le portage devient une solution intéressante pour tisser un lien serré avec bébé. Le fait de l’avoir tout contre soi comble les besoins fondamentaux du poupon et de maman : proximité, échange d’odeurs, contacts visuels, touchers, partage de chaleur, etc. Ce contact prolongé et étroit sécurise le nouveau-né, abaisse son niveau de stress et favorise un développement optimal et harmonieux. Il renforce également le sentiment de compétence et de confiance en soi de la maman, car il lui fournit un moyen sûr de répondre adéquatement aux besoins de son enfant. Ces moments privilégiés permettent d’amoindrir le choc de l’accouchement et les bénéfices ne sont plus à défendre.
Tout contact physique (caresses, massages, câlins, chatouilles, bizous, etc.) peut favoriser et encourager la formation du lien d’attachement. Le fait de passer du temps seul à seul avec bébé et d’y aller à votre rythme, sans culpabiliser, aura pour effet de créer un sentiment d’affection durable et réciproque avec votre enfant.
Si la situation ne s’améliore pas ou devient pénible au fil des jours, il est important d’en discuter avec une personne de confiance. Le conjoint, un proche, un médecin ou un psychologue peuvent venir en aide dans le cas où l’attachement mère-enfant de ne se produit pas. Il peut y avoir là les signes d’une dépression post-partum, une condition temporaire, mais rependue, dont personne n’est à l’abri.
Sources :
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Avec l’arrivée d’un premier enfant, ce rêve de famille peut prendre une tournure bien différente! Déjà épuisé par l’accouchement, puis par les nouvelles tâches de maman, par l’anxiété qu’amènent les responsabilités et par le manque de sommeil récurent, vous vous demandez comment les mères font pour enchaîner grossesse par dessus grossesse, à un rythme plus que soutenu. Et pourtant, les couples qui optent pour ce mode de vie ne sont pas rares. Dans certains cas, pas moins de 3 enfants peuvent naître en l’espace de 2 ans et demi.
Beaucoup d’avantages
L’un des plus beaux avantages d’avoir des enfants rapprochés réside dans le rythme de vie qui est le même ou sensiblement pareille. Les loisirs et les activités se ressembles et la journée est donc plus facile à organiser. Les intérêts étant souvent les mêmes, cela facilite grandement les sorties ; papa et maman n’ont pas à se diviser pour aller au cinéma par exemple. Les enfants de la même tranche d’âge vont à la garderie ou à l’école en même temps, ce qui est facilitant sur le plan logistique. Les souvenirs sont également communs et partagés. Chaque étape de la vie d’enfant est vécue en « bloc » (par exemple les nuits, la propreté, l’adolescence, etc.) et une fois celle-ci franchie, il n’y a pas de retour en arrière.
Les relations profondes et solides sont également un avantage en tête de liste. Se connaissant bien et faisant face aux mêmes problématiques simultanément, les frères et sœurs peuvent développer une complicité sans égal et une compréhension mutuelle. L’âge rapproché des enfants n’est pas un gage de parfaite entente entre ceux-ci, mais cela maximise tout de même les chances de voir se développer une fusion amicale et émotionnelle, un lien particulier.
Enfin, d’autres bienfaits sont souvent cités, nommément :
Quelques défis
Avoir plusieurs enfants en bas âge signifie peut-être une fatigue omniprésente, de l’épuisement et de l’impatience. Au début, comme les petits ne sont pas encore autonomes, les parents doivent diviser leur temps selon les besoins de chacun. Les moments de solitude se font certainement plus rares, ainsi que les occasions de sorties en couple qui demandent davantage de préparation.
En outre, même si avoir des enfants rapprochés était le plan initial, beaucoup de mamans enceintes du deuxième s’inquiètent et anticipent cette nouvelle vie à 4. La culpabilité d’avoir un second bébé prend une plus grande dimension lorsque l’aîné est encore tout petit. La mère peut se demander comment elle fera pour donner du temps au plus vieux qui en a encore tellement besoin, tout en s’occupant du deuxième à plein temps. Elle peut également se sentir démunie de devoir expliquer à son poupon les changements qui vont s’opérer prochainement au sein de la famille.
D’un point de vue scientifique, avoir des grossesses rapprochées entraînerait un épuisement des réserves en nutriments de la maman, selon certaines études. La femme peut souffrir de carence en fer, en iode et en vitamine D par exemple, si elle ne fait pas attention à son alimentation. Ces carences peuvent avoir un effet néfaste sur le développement du fœtus et il est de mise d’avoir un suivi médical tenant compte de cette réalité.
Notons finalement que le risque de dépression post-partum est accru chez la maman quand celle-ci accouche d’un nouveau-né seulement quelques mois après la venue au monde son premier enfant.
Les opinions personnelles sur le sujet divergent énormément. Cela dépend de plusieurs facteurs ; organisation, tolérance au stress, facilité d’adaptation, nombre d’enfants, etc. Par contre, rares sont les témoignages qui rejettent complètement l’idée d’avoir des enfants d’âge rapprochés. Nous entendons plutôt que « c’est un coup à donner », mais que si c’était à refaire, les parents reproduiraient exactement le même scénario.
Qu’en pensez-vous ? Vos enfants sont-ils d’âges rapprochés ? Si tel est le cas, qu’est-ce que vous avez le plus apprécié de l’expérience et quels ont été les défis à relever ? Nous vous invitons à venir en discuter dans notre groupe privé Facebook Maman proximale - Ü Baby.
Pssst... nous offrons des porte-bébés qui permettent le portage simple comme le portage double!
Sources :
Comme beaucoup d'entrepreneurs, Marie-Eve eut un parcours parsemé d’obstacles, de refus, de victoires, de déceptions, mais surtout d’espoir. Avec l’agilité, l’innovation et la création comme cheval de bataille, elle a mis près de 3 ans avant de voir son rêve entrepreneurial se concrétiser.
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Voici l'histoire d'Umana (anciennement Ü Baby) raconté par Marie-Eve Caron, présidente fondatrice.
Au moment où j’ai fait la promesse à Hayden, en avril 2016, de développer un porte-bébé inclusif pouvant améliorer la vie de tous les enfants, je n’avais absolument aucune idée par où débuter. En tant qu’ergothérapeute spécialisée en neurodéveloppement pédiatrique, j’avais l’expérience professionnelle et les qualités entrepreneuriales pour m’attaquer à ce défi, mais j’avais clairement sous-estimé la tâche colossale qui m’attendait!
L’enjeu principal dans le développement d’un porte-bébé nouveau genre résidait dans son design. Il a dû faire l’objet d’énormément de réflexion durant la phase de recherches et de développements. Une étape longue et couteuse qui ne s’est pas passée sans obstacle. Par contre, j’étais tellement convaincue (je le suis encore tout autant aujourd’hui) d’avoir une mission importante à remplir qui affectera positivement la société, que tous les éléments se sont placés naturellement, presque comme si ça avait été programmé.
Un des éléments clés fut la venue de mon partenaire d’affaires Stéphane Beaulé. Faisant partie de ma garde rapprochée, notre histoire a débuté autour d’un gin... empreint de nos émotions suite au départ précipité d’Hayden. Il a eu envie de contribuer à un projet entreprenarial qui avait une réelle mission sociétale, médicale, environnementale et économique. Chimiste de formation et détenteur d’un MBA Stéphane oeuvre au sein de Soprema depuis plus de 18 ans. Pour lui, la chaîne de production et la R et D n’ont plus aucun secret. Il a été un appui essentiel dans la création de cette entreprise manufacturière, car le nerf de la guerre dans notre industrie est l’optimisation de la production. Ensemble, nous avons donc décidé d’investir et de sauter dans le vide !
Septembre 2016
En septembre 2016, plusieurs mois s’étaient écoulés, mais je n’avais toujours pas réussi à faire la rencontre des personnes clés qui allait m’aider à lancer le projet. À ce moment, encore très peu de gens étaient au courant du mandat que je m’étais donné, puisque je voulais arriver avec du concret avant d’en parler publiquement.
Un matin, j’ai reçu le courriel d’étudiantes à la maîtrise en design industriel de l’Université Laval qui désiraient faire leur travail de recherche sur un projet innovant en ergothérapie. Un pur hasard ? Un signe du destin ? Je ne le saurai jamais, mais je me plais à penser que rien n’arrive pour rien et que j’y étais prédestinée. Quoi qu’il en soit, ces femmes et moi avons alors entamé la recherche documentaire ainsi qu’un travail d’idéation du concept, une étape qui allait durer près de 10 mois. Ce travail de recherche constitue encore aujourd’hui une assise solide à mon projet et m’a permis de faire un grand constat ; les innovations que j’avais en tête ne s’adressaient pas seulement aux enfants à besoins particuliers, mais bien à tous les enfants ! Mon projet venait de prendre une tout autre envergure ! Un fleuron québécois avec un potentiel international… tout à coup j’ai eu le vertige. Mais j’avais fait la promesse…
Mai 2017
Comme la rigueur est une de mes forces, j’ai compris que je devais m’entourer d’un mentor d’expérience. Il ne faisait aucun doute pour moi que c’était un incontournable pour me guider dans le monde des affaires et donner une véritable chance de succès au projet. Grâce au programme de mentorat du Réseau M, LE mentor idéal est arrivé sur ma route. M. Gilles Pépin, président de Humanware. Humanware est une entreprise internationale spécialisée dans la création et la fabrication de solutions technologiques pour personnes ayant une perte de vision. Beaucoup de parallèles peuvent se faire avec mon projet. Encore une fois, je me sens très privilégié de ce que m’offre la vie.
Mon mentor, ce pilier sur lequel je peux compter en tout temps, que ce soit d’ordre stratégique, financier ou politique. Il représente pour moi une figure importante de mon parcours et je lui suis redevante à plusieurs égards. Toujours présent, sans jugement, il me permet de me découvrir comme entrepreneur, dans l’ouverture face à moi-même, mais surtout il m’amène à me faire confiance et a bien évaluer mes qualités.
Il m’a fait comprendre l’importance d’investir en moi comme entrepreneure. Pour devenir ergothérapeute, j’ai dû faire une maîtrise en Sc. de la santé, ergothérapie. Il était maintenant temps d’étudier en entrepreneuriat! Je me suis donc inscrite à L’École d’Entrepreneurship de Beauce. Comme entrepreneur, j’ai eu envie de me connaître davantage, de prendre conscience de mes forces et de mes limites, mais surtout d’acquérir des connaissances en gestion et en planification stratégique.
Cette expérience est une des plus enrichissantes que j’ai eu la chance de vivre. Une école qui t’apprend à penser stratégiquement et à embrasser la vie d’entrepreneure. Vulnérable, j’ai dû affronter mes peurs, mes démons et mes appréhensions envers ce rôle que je dois maintenant assumer : CEO d’une start-up !
J’ai réussi grâce à la formation qu’offre l’école, mais aussi grâce au réseau de contacts que je m’y suis fait. J’ai pu me créer un réseau à la fois fort et authentique. Les discussions informelles à l’EEB m’ont aussi beaucoup aidé à cheminer durant cette période. On peut donc dire que c’est aussi grâce au gin tonique et au limbo… mais ça c’est une toute autre histoire! ;)
Juin 2017
Parallèlement au développement du produit et à la conception, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) réalise une étude de faisabilité. Le projet avance rondement, si bien qu’à l’été 2017, je dépose un premier brevet international avec l’aide financière du Ministère de l’Économie et de l’Innovation.
Dans la foulée, j’accède également à des fonds pour explorer différentes idées de produits tournant autour des trois mêmes pôles ; INCLUSIFS, ERGONOMIQUES, ÉTHIQUES. Pour moi c’était clair, ces produits ne s’adresseraient pas uniquement aux Québécois, mais bien aux enfants de partout dans le monde. C’est avec cette conviction que j’échafaude une stratégie de positionnement numérique pour venir appuyer ma vision internationale.
Le mandat avec l’Université Laval tire à sa fin et le projet du porte-bébé est transféré à la firme de design industriel Tactix à Montréal. L’entreprise, hautement spécialisée dans tout le volet wearable, prend le relais pour finaliser le design et la R et D, phase qui durera finalement 18 mois.
Pendant ce temps, je n’ai pas chômé ! J’ai effectué un nombre incalculable de recherches afin de trouver les composantes qui sont alignées avec mes valeurs écoresponsables. Je m’étais lancé le défi de développer un produit innovant et de le produire avec des composantes qui respectent de hautes certifications environnementales à l’international. J’ai rassemblé des matières premières et des tissus qui font l’objet de certifications (OEKO-TEX et GOTS) afin que la firme puisse travailler à partir de matériaux exempts de pesticides ou de substances chimiques.
Le processus de développement passe par toutes sortes d’étapes. La recherche de financement est difficile, car personne ne souhaite investir dans un produit qui n’a pas encore fait ses preuves. Chaque dollar est dépensé intelligemment, j’effectue un contrôle serré des intrants et des sortants. J’investis évidemment mon argent personnel et tente d’obtenir le maximum d’appui gouvernemental. C’est un périple ardu qui m’a fait remettre en question mon projet plus d’une fois.
Novembre 2018
En novembre dernier, l’embauche des gens de mon équipe était complétée. Elle s’est faite progressivement et naturellement, de la manière la plus simple qui soit. Plusieurs ont d’ailleurs dû quitter leur emploi respectif pour se joindre à moi. Les uns après les autres, tout s’est imbriqué parfaitement. Chaque membre amène avec lui un bagage et des compétences impressionnantes dans leur domaine respectif, mais partage les mêmes valeurs profondes et propres à Umana. Chacun est porteur d’une mission-clé et possède l’agilité nécessaire pour créer son propre rôle. Les tâches sont claires et tout le monde travaille à l’unisson dans l’atteinte d’un but commun. Je leur fais pleinement confiance et me concentre sur mon rôle de chef d’orchestre pour créer quelque chose de beau!
Avril 2019
À force de rigueur, d’acharnement et de préparation, tout est enfin prêt. Du côté manufacturier, nous avons nos fournisseurs de textiles, de boutons, de sangles, etc. La qualité est assurée par des protocoles stricts et un suivi constant. La conception et l’impression des étiquettes, des livrets d’instructions, des emballages et des catalogues sont également achevées. Le plan de déploiement est clair, le réseau de distribution en place. Les stratégies de communication et marketing sont déjà lancées.
Depuis plus de 3 ans, je mets tout en œuvre pour mettre au monde Umana. Un comité consultatif sera prochainement mis sur pied et sera composé d’entrepreneurs de renom. Je me donne toutes les chances pour réussir ma mission, en demeurant accessible au maximum. De fait, à travers ce parcours, j’ai continué à faire de la consultation clinique. J’enseigne également au CÉGEP et je m’assure ainsi de demeurer près de l’Humain.
Octobre 2019
Des nouvelles excitantes! Vija Design, l'entreprise québécoise derrière l'original t-shirt peau à peau créée en 2008, fait maintenant parti de la famille Umana. Nous nous sommes donné la mission d’accroitre le rayonnement de la marque Vija au Québec comme à l’international, mais aussi de promouvoir la pratique du peau à peau.
En tant que femme entrepreneure, je suis fière de pouvoir reprendre le flambeau tendu par Vivianne Brault, qui a travaillé pendant plus de 11 ans à bâtir cette marque aimée et reconnue, déjà vendue à travers le monde.
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Je suis excessivement reconnaissante envers la vie de me permettre de travailler à bâtir une entreprise à mon image. Reconnaissante aussi pour mon équipe, cette deuxième famille venue se greffer à moi. Ils sont des amis, des connaissances, des références. Du développement de la stratégie Web, à la gestion de la production, en passant par la prise de photos, la distribution et la comptabilité, mon équipe est soigneusement choisie et qualifiée pour propulser Umana.
À partir de maintenant, vous pourrez acheter des produits de qualité d’une entreprise québécoise avec des valeurs, des aspirations, et participer à la création d’un nouveau fleuron international, mais surtout oser croire en vous parce que sincèrement j’espère vous inspirer à dépasser vos limites, à vivre on the edge ! Now it’s time to shine!
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Brain development begins in utero
A complex machine that begins to develop in utero, the brain is made up of billions of nerve cells known as neurons. And just as your baby is born with the need to connect with you, these neurons need to connect with each other to form networks that correspond with various skills.
Early experiences affect brain development
Because the brain is highly sensitive to stimulation from the environment in the first few months and years of life, what your baby experiences during this time has the greatest impact on his neurodevelopment. Simply put, your baby’s early experiences shape how his brain develops.
A whole new world to discover
Making the transition to the outside world from the safety and familiarity of the womb is no small feat. Despite the pull of gravity and an overwhelming amount of sensory stimuli, most babies are preprogrammed to master gross motor skills like head control, rolling over, sitting up, creeping, crawling and standing within the first year of life. As your baby achieves each of these “neuroevolutionary” stages, he becomes more aware of his body and how it moves against gravity.
The impact of natural parenting approaches
Babywearing, breastfeeding and floor play are a few ways that you can help your baby adapt to life outside the womb. While being carried, fed and played with, your baby builds relationships that allow him to explore the world around him. These relationships provide the stimulation he needs to promote early brain development. Close proximity allows you to be in tune with your baby’s needs and wants, and how you respond to his needs helps create brain connections that provide a strong foundation for regulating emotions as he grows older.
Other ways to stimulate brain development
While the neuroevolutionary process occurs naturally in newborns, different experiences can cause the brain to develop in different ways. If problems or difficulties arise in a child's development—whether due to genetics or the environment—there are a variety of neurodevelopmental, cognitive and task-specific therapeutic approaches that can help stimulate brain development. When in doubt, consult a pediatric occupational therapist.
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Pour les bébés, les pleurs peuvent prendre une toute autre signification. De fait, priver de paroles, les tout-petits affichent leurs émotions négatives à grands coups de larmes et de cris. Que ce soit pour signifier un besoin physique (la faim, le manque de sommeil, la douleur, l’inconfort, etc.) ou un besoin émotif (se sentir rassuré, aimé, en confiance, etc.) pleurer demeure le seul outil de communication efficace pour bébé.
Les larmes, les sanglots et les cris sont parfois irritants pour les nouveaux parents. Inquiets de ne pas connaître la cause des pleurs ou simplement à bout de nerfs, papa et maman en viennent même à se demander si ce ne serait pas un simple caprice de bébé. Mais un poupon peut-il réellement être gâté et capricieux ?
Une question scientifique
Par définition, un caprice est une « volonté soudaine, irréfléchie et changeante de quelqu’un, une lubie ». Cette volonté ou ce désir doit préalablement être conceptualisé (imaginé) et l’individu doit pouvoir envisager les moyens d’arriver à cette fin. Or, de nombreuses études se sont penchées sur la question et il semblerait qu’avant 18 mois, un enfant est incapable d’élaborer un stratagème de manipulation ou de caprice. À cet âge, comme le cerveau n’est pas suffisamment développé pour échafauder ce type de schéma, il faudra impérativement trouver une autre explication aux pleurs du nourrisson.
L’équation est pourtant simple : lorsqu’un bébé pleure, c’est qu’il y a quelque chose. En tant que parent, il est donc important d’observer, analyser, comprendre et répondre à ces cris du cœur instinctifs.
Les pleurs au moment du dodo
La question du sommeil chez le nourrisson est encore un sujet sensible, car deux écoles de pensées s’entrechoquent. D’un côté, on soutient qu’en laissant bébé pleurer seul quelques minutes, cela lui apprendra l’autonomie rapidement. L’approche proximale, quant à elle, favorise les méthodes sans pleurs où l’enfant est constamment rassuré par la présence d’un ou l’autre de ses parents. Le portage et le cododo sont d’ailleurs des outils favorisant l’intervention rapide auprès de l’enfant (on en parle ici).
Malgré cet écart dans les mentalités, qui relèvent de multiples facteurs tels que les valeurs profondes et l’éducation que les parents ont reçue, tous s’entendent pour dire qu’avant l’âge de 6 mois, un bébé qui pleure ne devrait jamais être ignoré. Le sommeil n’est pas inné chez le poupon et doit faire l’objet d’un apprentissage au même titre que la marche à quatre pattes. L’accompagnement doit donc se faire selon l’âge et le stade de développement de bébé et ne devrait en aucun cas être forcé ou précipité.
Le discours populaire
Malgré l’éventail riche en documentation scientifique, en données factuelles et en études sur le sujet, le discours populaire parle encore de caprices chez les bébés. Ainsi, tout nouveau parent a déjà entendu des phrases telles que : « laisse-le pleurer un peu, ça lui apprendra la patience », ou encore : « ne le prend pas dans tes bras aussitôt qu’il pleure, tu vas en faire un enfant gâté ». Cela révèle qu’il subsiste encore une grande méconnaissance du sujet et que les notions de « besoin » et de « caprice » sont souvent confondues.
Peut-on gâter bébé en lui donnant trop d’amour, d’affection, de tendresse et d’attention ? Vue sous cet angle, la réponse logique s’impose naturellement à nous. Bien sûr que non et au contraire ! Ces gestes simples contribuent au bon développement affectif et social de l’enfant. Rassurer et répondre aux pleurs rapidement renforce le sentiment de sécurité et de confiance du nourrisson à l’égard des autres, mais aussi à son propre égard.
En outre, rappelons-nous que pour bébé, pleurer est un acte nécessaire pour sa survie. Il ne cherche ni la confrontation, ni à vous irriter volontairement. Ces pleurs traduisent plutôt un manque à combler et peuvent être un signal d’alarme dans certaines situations. Calmer les pleurs du poupon et être à l’écoute de ses besoins, c’est simplement s’assurer du bien-être de celui-ci. Le rôle de parents est mis à rude épreuve lors de ces moments, mais savoir déjà que l’enfant ne fait pas « exprès », ça aide à relativiser et voir la situation d’un tout autre œil.
Sources :
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Le tout petit qui développe un lien d’attachement sain et sécurisant avec ses proches a de meilleures chances de pouvoir bien appréhender des situations de stress ou de détresse tout au long de sa vie, sachant qu’il peut compter en tout temps sur ses proches. Il lui sera également plus facile de nommer, comprendre et réagir face aux émotions (les siennes et celles des autres). Enfin, cela lui permettra d’aller vers les autres en toute confiance, de tisser des liens, d’explorer son environnement et de vivre pleinement de nouvelles expériences.
En tant que parents, plusieurs actions peuvent être mises en place pour favoriser et renforcir le lien d’attachement de votre enfant.
Dès les premiers instants
La grossesse est un moment idéal pour mettre les bases de la relation parents-enfant. Communiquer verbalement avec bébé in utéro lui permettra déjà de distinguer les voix connues des voix étrangères. Vos mots doux et rassurants seront un point de repère pour l’enfant à naître qui, après l’accouchement, reconnaîtra votre voix et l’associera à une présence sécurisante.
Vers le 4ème mois de grossesse, vous pouvez également commencer à pratiquer l’haptonomie, une façon de communiquer avec bébé par le toucher. De simples et légères pressions sur le ventre de la maman permettraient d’entrer en contact avec le bébé et d’initier, via ces caresses, les bases d’une sécurité affective. Dans les deux cas, maman et papa peuvent déjà aller à la rencontre du nourrisson.
Rechercher la proximité
Dès la naissance, si tout se passe bien, bébé est immédiatement déposé sur le ventre de sa mère. Le contact peau à peau encourage la création du lien parent-enfant, tout en ayant une foule d’autres bienfaits pour les deux parties. Il permet à bébé d’atténuer le choc de l’accouchement et de se sentir au chaud et protéger. Notez que si la mère n’est pas en mesure de pratiquer le peau à peau, le père peut très bien prendre le relais.
Le peau à peau, même plusieurs jours après l’accouchement, aura des effets positifs sur le renforcement du lien d’attachement. C’est également le cas du portage et du cododo qui offrent tous deux la possibilité d’être tout près de bébé, en tout temps.
Les premiers moments avec l’enfant devraient se passer davantage avec la famille immédiate (comme expliqué dans cet article). La création de cette bulle familiale favorisera la proximité et permettra à bébé de s’ancrer et de trouver ses repères dans cette vie nouvelle.
Enlever le mot « caprice » de son vocabulaire
Plusieurs études démontrent qu’avant l’âge de 18 mois, les enfants ne sont pas en mesure d’être capricieux ou de manipuler par les émotions. Leur cerveau n’étant pas suffisamment développé pour ce genre de choses, il est nécessaire de comprendre le fondement des pleurs de bébé. Sa couche est sèche, il a mangé, il n’est pas fatigué, mais il pleure toujours ? Peut-être a-t-il mal quelque part, mais peut-être aussi qu’il n’a besoin que d’être pris dans vos bras et réconforté.
Privés de paroles, les pleurs constituent sa façon de communiquer les émotions négatives. Il faut apprendre à les écouter et à répondre adéquatement aux besoins sous-jacents.
Réagir rapidement
Prendre action dès que bébé se met à pleurer, c’est lui montrer que vous êtes là pour lui et qu’il peut toujours compter sur vous. Lui offrir du réconfort, être disponible (de corps et d’esprit), être attentif à ses réactions et à ses émotions vous permettra de tisser un lien solide avec lui.
Certains événements peuvent dépasser les capacités d’analyse de l’enfant. La peur, le stress et la douleur sont des émotions difficiles à gérer pour le tout petit. Vous montrez réactifs, rassurants et en contrôle de la situation encouragera bébé à vous faire confiance en toutes circonstances.
Tendresse et bienveillance
Les gestes tendres, les mots emplis de bienveillance, les manifestations d’amour et d’affection au quotidien sont essentiellement la clé d’un lien d’attachement fort, sain et sécurisant. Expliquer à bébé ce que vous faites et pourquoi vous le faites, même s’il ne peut pas tout comprendre, vous permettra d’initier la communication entre vous.
Enfin, ajoutez à vos journées davantage de moments de jeux et d’expériences positives avec l’enfant pour lui permettre de développer et de croire en ses propres capacités. Soutenez également l’exploration sous supervision et encouragez l’enfant dans ces apprentissages et ses expérimentations.
Multipliez les occasions de créer un lien fort avec votre bébé. Ça lui donnera la chance de s’épanouir sainement sur le plan affectif qui est à la base de toute relation humaine. L’ouverture vers l’autre, la confiance et l’empathie se construisent chaque jour dans les gestes et les actions simples des parents.
Sources :
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Comment faire face à cette période de grands bouleversements sans vous essouffler ? Comment s’adapter à une nouvelle réalité et accueillir le changement inévitable ? Voici quelques pistes à explorer afin de transiter vers la maternité tout en douceur.
1. Se donner du temps
Chaque changement dans la vie demande un temps d’adaptation. Malgré le fait que vous ayez cohabité avec votre bébé pendant 9 mois, il s’agit tout de même d’un nouvel humain qui débarque dans votre vie. Une entité inconnue et délicate qui a une personnalité, une sensibilité et un tempérament bien à elle. Les premiers jours suivant la naissance, profitez-en pour vous découvrir mutuellement. Observez ses réactions, les vôtres et celles de votre conjoint. Prenez le temps de vous connaître en tant que maman, de créer une synergie familiale et d’éventuellement instaurer une certaine routine.
De plus, un accouchement, aussi beau soit-il, c’est brutal et fragilisant pour le corps. Il faut donc lui laisser du temps pour guérir. Ne soyez pas si pressé de reprendre votre poids d’avant grossesse. Ce n’est pas le moment de suivre un régime strict ou de vous lancer dans le sport corps et âme. Ne sautez pas d’étape, la remise en forme viendra rapidement.
2. Bien s’entourer
Que ce soit rapidement après l’accouchement ou quelques semaines plus tard, viendra certainement un moment où vous aurez besoin de soutien. Le conjoint, la famille proche et les amis sont généralement empressés de vous donner un coup de main. Pour faire quelques tâches, pour préparer les repas ou simplement pour discuter, vous pouvez compter sur la force de ce réseau immédiat. Accepter l’aide des autres signifie aussi de se garder du temps et de l’énergie pour être 100% avec bébé et poursuivre l’adaptation en douceur.
3. Connaître les ressources
Devenir parents, c’est une aventure qui s’écrit jour après jour. Loin d’être un long fleuve tranquille, on y rencontre parfois des difficultés. Pour vous aider, trouver des réponses à vos questions ou tout simplement avoir de l’information, ayez en tête qu’il existe une foule de spécialistes et d’organismes en périnatalité : accompagnantes à la naissance en post natal, associations et regroupements de soutien à l’allaitement, relevailles (aide à domicile pour famille), etc. Certains services sont gratuits, suffit de découvrir ceux disponibles dans votre région.
Vous pouvez également vous tourner du côté d’Internet. De nombreux groupes de mamans sur les médias sociaux visent à briser l’isolement, à fournir des témoignages pertinents et à échanger sur divers sujets entourant la parentalité. C’est d’ailleurs le cas du groupe Facebook Maman proximale - Ü Baby.
4. Se faciliter la vie au maximum
Dans les premiers jours et semaines suivant la naissance de bébé, faites au plus simple. Dégustez les repas que vous aviez préalablement préparé ou ceux que l’entourage vous apporte. Déléguez les tâches comme le ménage et la lessive. Ménagez-vous sans culpabiliser et profiter de cette période de répit. L’idée, c’est de créer une bulle familiale avec votre petit, sans que les tracas du quotidien ne viennent interférer.
Un petit truc pour supplémentaire : repenser et réaménager votre espace en fonction des nouveaux besoins. Par exemple, déplacez le moïse dans le salon pour y déposer bébé lorsqu’il dort, installez une petite table à proximité de vous avec vos essentiels pour éviter les aller-retour, etc.
5. Penser à soi
Même si votre nouveau-né occupe toutes vos pensées et vos journées, il est essentiel de se garder du temps pour soi. Profitez des siestes de bébé pour dormir également ou pour faire une activité que vous adorez : lire, méditer, écrire, dessiner, écouter un film, faire un yoga doux, etc. C’est aussi l’occasion d’explorer le quartier/la ville, à la recherche d’activités pour les jeunes mamans. Participez à des ateliers, cafés-rencontres, cours de groupe et autres. Les horaires adaptés et les installations mises à votre disposition faciliteront vos sorties mère-enfants, le cas échéant.
Enfin, soyez indulgente envers vous-même et permettez-vous de faire des erreurs, d’être imparfaite. La douceur, la bienveillance, la patience, la flexibilité et l’amour seront vos meilleurs alliés pour vous adapter facilement à votre nouvelle vie de famille.
Bonus : Le portage est une autre bonne façon d’apprivoiser votre nouveau rôle de maman dans le calme et la confiance. En plus des multiples bienfaits avérés pour l’enfant, l’utilisation d’un porte-bébé vous permettra d’avoir les mains libres tout en étant disponible pour votre poupon. Vous pourrez ainsi intégrer bébé à vos activités quotidiennes, à la maison comme dans les sorties !
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